mardi, décembre 30
Des véhicules enlisés dans la boue à la suite d’une inondation causée par de fortes pluies, à Cavalière (Var), le 20 mai 2025.

Avec des canicules de plus en plus intenses et longues, les tensions sur la ressource en eau, les incendies, l’érosion du sol et les glissements de terrain, le Var et les Alpes-Maritimes comptent parmi les départements les plus vulnérables au changement climatique, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. C’est aussi un territoire stratégique majeur pour le Rassemblement national (RN) à l’horizon 2026.

Avec 600 listes déclarées, le parti revient à ses plus hauts niveaux historiques pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2026. Si les ambitions du RN n’ont pas été clairement précisées, les départements des Alpes-Maritimes et du Var, où les vagues bleu marine ne cessent de déferler, font office de coureurs de tête.

Le premier cap à passer est celui des Alpes-Maritimes. Aujourd’hui, contrairement au Var, et malgré des scores historiques pour le parti d’extrême droite, aucune ville du département maralpin n’est gérée par le RN. En présentant ses candidats, le 13 décembre, les députés des Alpes-Maritimes ont déclaré, d’un air assuré : « Nous allons gagner des villes dans les Alpes-Maritimes. »

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