lundi, mai 20

La police est intervenue jeudi 9 mai pour mettre fin à l’occupation, entamée mardi soir, d’un bâtiment d’un campus de l’université de Lille en soutien au peuple palestinien, a-t-on appris auprès de la préfecture et d’étudiants.

Quelques dizaines d’étudiants occupaient depuis la nuit de mardi à mercredi le hall d’un bâtiment du campus de Pont de Bois, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).

« L’intervention des forces de l’ordre sur réquisition de l’université de Lille-III s’est réalisée dans le plus grand calme », a précisé la préfecture du Nord, faisant état de « la fin du blocage du site du hall d’accueil » de ce campus.

« Nous étions une vingtaine [au moment de l’intervention de la police] et il y avait quatre fois plus de policiers pour nous déloger », a déploré au nom des occupants une militante, qui n’a pas souhaité donner son nom, dénonçant également des propos « misogynes, racistes, transphobes et surtout infantilisants vis-à-vis des militants ».

« Nous ne pouvons plus contenir notre indignation face à un génocide soutenu par les grandes entreprises, soutenu par nos gouvernements, soutenu par toutes les institutions », écrivait dans un communiqué diffusé mercredi sur Instagram le collectif à l’origine de l’occupation.

Il demandait également « l’arrêt des partenariats avec la fac de Tel-Aviv et toutes les universités israéliennes », « l’arrêt des massacres et du génocide » et la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais condamné en 1987 à la perpétuité pour complicité d’assassinat de diplomates américain et israélien.

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Le Monde avec AFP

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