L’Iran a lancé ce mardi une attaque de grande envergure sur Israël.
Près de 180 missiles ont été lancés sur l’État hébreu, qui ne déplore pour l’instant aucune victime.
Israël a promis une réponse avec le soutien de Washington.
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Israël et le Hamas en guerre
Les tensions au Proche-Orient ont franchi un seuil critique ce 1ᵉʳ octobre, laissant poindre la menace d’un embrasement général. En réponse à la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah , de ses lieutenants et d’un général iranien dans une frappe sur Beyrouth vendredi dernier, l’Iran a décidé de frapper Israël .
Dès le milieu de l’après-midi, les États-Unis mettaient en garde contre une attaque iranienne « imminente » par missiles balistiques sur l’État hébreu et appelaient les employés de leur ambassade à Jérusalem à se mettre à l’abri. Celle-ci est intervenue en fin de journée avec l’envoi par l’Iran de 180 missiles sur le centre du pays et la région de Sharon.
L’Iran tire des missiles sur Israël : la réaction de NétanyahouSource : TF1 Info
« En réponse aux martyrs d’Ismaïl Haniyeh, Hassan Nasrallah et Abbas Nilforoushan (adjoint au chef des Gardiens), nous avons visé le cœur des territoires occupés« , ont ainsi indiqué dans un communiqué les Gardiens de la Révolution islamique, peu après le début de l’offensive. Une à une, les autorités des pays proches tels la Jordanie, le Liban et bien sûr Israël ont annoncé la fermeture temporaire de leur espace aérien. Au Liban, la nouvelle de l’attaque israélienne a été accueillie par des tirs de joie dans la zone de Beyrouth.
Washington se rangera derrière Israël pour une riposte
Protégée par son très efficace rideau de fer, Israël n’a pas déploré de victime, mais dénonçait dans la soirée une « intention de tuer des civils sans précédent » de son ennemi. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a fustigé une « grave erreur » de l’Iran, qui « en paiera le prix ».
Plusieurs États occidentaux ont rapidement dénoncé l’agression iranienne. Parmi eux, les États-Unis, qui ont aidé Israël à intercepter les missiles sur demande du président Joe Biden et qui ont fait part de leur volonté de « coordonner une réponse« . « Bien sûr, cette attaque doit avoir des conséquences pour l’Iran. Je ne vais pas m’étendre sur ces conséquences aujourd’hui, mais il y a des choses sur lesquelles nous allons nous coordonner avec nos homologues israéliens« , a déclaré à la presse le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, tandis que le Conseiller à la Sécurité nationale américaine Jake Sullivan a promis des « conséquences sévères » pour l’Iran.
Sur l’antenne de LCI, Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal, a sans surprise déclaré qu’il « n’était pas question que cette attaque demeure sans réponse« , reprenant la communication de son état-major, qui a promis qu’Israël ripostera « à l’endroit et au moment » qu’elle décidera. Après avoir bombardé Gaza, le Liban et le Yémen, Tsahal a désormais un ennemi d’un autre calibre dans son viseur. Sa réponse, avec le soutien assumé de Washington, pourrait faire basculer le conflit dans une nouvelle dimension.
