Devant les caméras, elles sourient à en avoir mal à la mâchoire et posent main dans la main, images même de la bienveillance et la sororité. Mais en coulisses, la positive attitude n’est pas toujours au rendez-vous pour les Miss. Cette année encore, il y a eu du grabuge loin des caméras, en amont de l’élection de Miss France 2026, diffusée sur TF1 ce samedi 6 décembre.
Pendant le voyage de préparation en Martinique, plusieurs prétendantes ont dû être recadrées sur le comportement attendu d’une Miss. En cause : des gobelets de café laissés traînés, des téléphone décrochés en pleine activité ou session maquillage, un manque de politesse et même « un peu d’insolence » , d’après Frédéric Gilbert.
Miss France 2026 : pour éviter les « tempêtes médiatiques », la nouvelle miss va être mieux encadrée
Le président de la société Miss France depuis 2023 a raconté dans une interview au Parisien : « Il y a eu un rappel à l’ordre ferme de l’enjeu et des comportements à avoir. J’ai mis un tour de vis. On est au quatrième jour et c’est tôt. Elles apprennent à se connaître, il y a des affinités et il y a eu aussi du laxisme chez certaines sur le respect des règles. Il a fallu remettre un cadre ».
Disputes de Miss
Aucun nom n’a été cité, mais plusieurs miss ont réagi, comme Miss Tahiti Hinaupoko Devèze, l’une des favorites de l’élection. Elle avait pris la parole sur Instagram en écrivant le 19 novembre « Ça fait quelques jours que je lis bien des choses à mon sujet et je souhaite apporter mon éclairage. Depuis le premier jour, je m’investis avec sérieux, en donnant le meilleur de moi, toujours avec respect et bienveillance envers tout le monde, et particulièrement envers ceux qui m’entourent ».
Les 30 candidates de la nouvelle promotion seraient-elles moins polissées que les précédentes ? Pas vraiment. Aussi loin que les archives d’Internet permettent de remonter, il y a eu des dérapages, recadrages, disputes et même parfois des coups bas pendant l’aventure Miss France.
Il y a plus de dix ans, en 2015, la couturière Isabelle Dupéré témoignait déjà de cette ambiance délétère. Cette habituée du concours expliquait à TéléStar avoir subi des pressions de la part de certaines prétendantes pour dévoiler en avance des costumes : « Il y a beaucoup de Miss sympathiques, et d’autres prétentieuses, il faut parfois les recadrer », disait-elle.
c’est parfois l’enfer en coulisses
Les jeunes femmes étant, après tout, en compétition, la plupart des tensions ont lieu entre elles. Même si les prétendantes n’ont « pas le temps » de se disputer pendant le show, « les crêpages de chignon sont tout de même plus fréquents lorsqu’elles sont en voyage de préparation avant l’élection. Parfois, ça vole bas », ajoutait Isabelle Dupéré.
Quatre ans après avoir été élue Miss France 2016, Iris Mittenaere avait, elle aussi, révélé que l’ambiance n’était pas si bienveillante loin des caméras : « Les prétendantes sont prêtes à tout, c’est parfois l’enfer en coulisses. Même à mon époque, Sylvie a reçu des courriers disant que j’avais des faux seins, un faux nez », avait-elle raconté à nos confrères du Parisien en 2020.
La promotion de Clémence Botino, élue Miss France 2020, avait aussi été marquée par « des tensions et quelques heurts dans le groupe », comme le racontait Sylvie Tellier au Parisien. « C’est rare que je sois obligée de prendre la parole deux ou trois fois pour dire : “Les filles c’est une aventure humaine… Soyez gentilles”. C’était principalement de la mauvaise camaraderie avec des tentatives de déstabilisation, des petites vacheries », précisait-elle dans l’interview en 2019.
L’ancienne directrice générale de la société Miss France avait déclaré sans détour : « Je n’ai pas de place pour les pestes. Pour moi, une jeune femme qui n’est pas capable de vivre un mois dans un groupe ne peut pas être Miss France ». À défaut de bien s’entendre, les prétendantes à la couronne de Miss France 2026 doivent, a minima, bien faire semblant. Elles sont, après tout, jugées sur les apparences.
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