samedi, septembre 28

Le nouveau Premier ministre a accordé une interview au « Journal de Saône-et-Loire » ce vendredi.
Le chef du gouvernement promet de protéger « de toute augmentation fiscale » ceux « qui travaillent, qui produisent ».
Il annonce une contribution « exceptionnelle et temporaire » de « ceux qui peuvent contribuer » à l’effort de redressement des finances publiques.

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Michel Barnier a (enfin) un gouvernement

Michel Barnier (nouvelle fenêtre)prononcera mardi 1er octobre sa déclaration de politique générale (nouvelle fenêtre) à l’Assemblée nationale. Son gouvernement (nouvelle fenêtre)présentera la semaine suivante son projet de budget 2025. En attendant ces deux grands rendez-vous, le nouveau Premier ministre a accordé ce vendredi 27 septembre au Journal de Saône-et-Loire (JSL) (nouvelle fenêtre) sa première interview à la presse écrite. Le chef du gouvernement promet de protéger « de toute augmentation fiscale » ceux « qui travaillent, qui produisent », et évoque une contribution « exceptionnelle et temporaire » de « ceux qui peuvent contribuer » à l’effort de redressement des finances publiques (nouvelle fenêtre).

« Sur la question de la fiscalité, j’ai dit que je protégerais de toute augmentation fiscale ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent. Nous allons faire appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui peuvent contribuer à cet effort », déclare le Premier ministre au JSL, à la veille d’un déplacement dans le département, au congrès national des sapeurs-pompiers de France à Mâcon.

« Faire en sorte d’être juste »

« La situation de la France est très grave sur le plan budgétaire et financier. Ma responsabilité comme Premier ministre, et celle du gouvernement, c’est de faire face et de prendre des mesures, non pas contre telle ou telle catégorie, mais en faisant en sorte d’être juste », insiste-t-il dans cet entretien.

« J’ai dit en arrivant sur le perron de Matignon que tout le monde allait devoir se retrousser les manches, parce que la situation de cette dette de 3100 milliards, un déficit aujourd’hui de plus de 6%, est une situation qui concerne tout le monde, chaque famille. Il faut donc que l’effort soit juste, équilibré et concerté », ajoute Michel Barnier .

Le coup de fil à Marine Le Pen

Interrogé par ailleurs sur son appel téléphonique mardi 24 septembre à Marine Le Pen et son recadrage du ministre de l’Économie Antoine Armand , suscitant des critiques, notamment au sein du parti présidentiel , le Premier ministre a indiqué que la députée du Rassemblement national « est présidente d’un groupe qui est très important à l’Assemblée nationale et j’ai voulu lui confirmer, comme j’aurais pu le faire à d’autres, que la règle est que les groupes représentés à l’Assemblée seraient respectés et écoutés »

« Cela s’applique à tous les groupes politiques de la droite à la gauche, qui représentent tous des citoyens. Les ministres recevront les élus de LFI ou du Rassemblement national s’ils souhaitent être reçus », a ajouté Michel Barnier dans cette interview. Interrogé en outre pour savoir s’il plaçait « LFI et le RN dans l’arc républicain », le chef du gouvernement a répondu que « ce sont des partis politiques qui sont élus de la République, qui sont élus à l’Assemblée nationale. Point final ».


JC avec AFP

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