vendredi, septembre 27

Michel Barnier fera ce mardi 1ᵉʳ octobre sa déclaration de politique générale devant le Parlement.
Ce discours permet aux nouveaux locataires de Matignon d’exposer leur projet à la tête du gouvernement et de donner les grandes orientations de leur programme.
Il est traditionnellement soumis au vote de confiance des parlementaires.

Michel Barnier prononce ce mardi 1er octobre à 15 heures son discours de politique générale devant le Parlement. Via cette allocution adressée aux représentants de la Nation, le Premier ministre cherchera à imposer son style, exposera les grandes orientations de son programme de gouvernement ainsi que les principales réformes et mesures qu’il souhaite mettre en place. La règle veut qu’au moment où le Premier ministre expose sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, celle-ci soit lue en même temps à la tribune du Sénat par un autre membre du gouvernement. Quand Michel Barnier s’adressera aux députés, c’est le ministre de la Justice Didier Migaud qui lira son discours au Sénat. 

Les discours de politique générale sont traditionnellement prononcés par les nouveaux Premiers ministres après leur nomination par le président de la République. Depuis le premier, lu par Michel Debré le 15 janvier 1959, il y en a eu 28. Le dernier était celui de Gabriel Attal, prononcé le 30 janvier 2024 après sa nomination à Matignon en remplacement d’Elisabeth Borne. Ces discours ne sont pas obligatoires , la Constitution n’impose pas aux Premiers ministres d’en prononcer.

Quid du vote de confiance ?

Autre tradition qui n’est pas une obligation constitutionnelle : soumettre ce discours de politique générale au vote de confiance des députés . Comme Elisabeth Borne et Gabriel Attal avant lui, Michel Barnier ne devrait pas réclamer la confiance des parlementaires. Faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, il aurait de grandes chances d’être désavoué et d’être dans l’obligation de démissionner. 

En revanche, le discours de politique générale sera suivi d’un débat, qui s’annonce animé. Le Premier ministre devrait aussi être confronté à une motion de censure, que compte déposer la gauche en fin de semaine prochaine.


J.F.

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