Mercredi, par contre, les températures grimperont encore, d’après Météo-France. Dans l’intérieur des terres, des pics devraient se produire à Orthez (38 degrés), Saint-Palais (38 aussi) et Pau (37). Mais il se pourrait même que les 40 degrés soient finalement atteints sur certaines de ces communes. On notera également 34 à Oloron, 36 à Mendive et Urepel. La Côte basque, elle, devrait être de nouveau épargnée : 28 à Biarritz, 29 à Socoa.
Le 64 en vigilance canicule
« Nous aurons affaire à un épisode de fortes chaleurs, mais moindre qu’à la mi-juillet » soulignait Francis Morisset, prévisionniste à l’antenne Météo-France de Biarritz, dans notre édition de ce mardi 2 août. Car même si le département est placé en alerte canicule vigilance jaune, les températures redescendront significativement durant les nuits. Avec par exemple de 17 à 18 degrés en Béarn entre mardi et mercredi, 20 sur la côte.
Ailleurs dans le pays, la chaleur va aussi s’intensifier. Météo-France annonce des températures « supérieures à 35 degrés sur les deux tiers » de l’Hexagone, mercredi et jeudi. La nuit, les températures minimums seront aussi en augmentation, se généralisant au-delà des 20 degrés.
Le thermomètre devrait finir par baisser à partir de ce week-end. Mais dans les Pyrénées-Atlantiques, à partir de jeudi, l’apparition potentielle d’orages secs augmentera le risque d’incendies, notamment en zone montagne.
Les organismes impactés
Toujours est-il que ces répétitions d’épisodes de fortes chaleurs ou de canicule inquiètent les autorités sanitaires. Ce mardi, Météo-France a tenu une conférence de presse, avec Santé Publique France, sur ce sujet. « C’est la 3e vague de chaleur depuis le début de l’été. 27 départements, des Pyrénées à l’Alsace, sont désormais en alerte orange. Plus aucun département du pays n’échappe à la sécheresse » indiquait Olivier Caumont, responsable de permanence prévision pour Météo-France Et Jean-Michel Soubeyroux, climatologue, d’ajouter : « Ce mois de juillet 2022 est exceptionnel. Il est le plus sec jamais observé en France depuis 1959. Nous avons un déficit de précipitations de 84 %. Un phénomène qui touche les régions du pays ».
« Ces répétitions sont inquiétantes » concèdent Robin Laggarigue et Isabelle Bonmarin, de Santé Publique France. « Il nous faut maintenir un niveau élevé de vigilance et ne pas banaliser ces périodes. Tout comme il ne faut pas banaliser leur impact sur les organismes. Car ces derniers n’ont peu, ou pas le temps, de récupérer. Les personnes fragiles ou âgées sont les premières à subir ce phénomène ». Santé Publique France en profite pour rappeler ces conseils : « Il ne faut pas atteindre les signes d’alerte (nausées, mal de tête, etc.) face au coup de chaud, mais prévenir leurs arrivées. Il faut se maintenir au frais, boire abondamment et éviter de sortir durant les heures les plus chaudes ».