jeudi, décembre 18
La présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, s’exprime devant la Chambre basse du Parlement, avant le sommet des dirigeants de l’Union européenne, à Rome, le 17 décembre 2025.

Entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron, les relations sont réputées difficiles. Mais, une fois n’est pas coutume, la présidente du conseil italien est venue à la rescousse du président français, mercredi 17 décembre, sur le sujet à hauts risques politiques de l’accord commercial entre l’Union européenne (UE) et quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay).

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Accord UE-Mercosur : les dernières mesures présentées par Bruxelles vont-elles amener plus de protection ?

Alors qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, espère se rendre au Brésil, dans la ville de Foz do Iguaçu, pour y signer, samedi 20 décembre, le traité de libre-échange, Giorgia Meloni a jugé qu’il serait préférable d’attendre « le début de l’année prochaine ». Une signature « dans les prochains jours » serait « prématurée », a-t-elle spécifié.

Le 14 décembre, Paris avait également demandé un report de l’opération. Mais Emmanuel Macron savait bien que, sans le soutien de Rome, il avait peu de chance d’être entendu. Avant de s’envoler pour le Brésil, Ursula von der Leyen doit en effet être mandatée par une majorité qualifiée des Etats-membres, et celle-ci dépend justement de la position italienne. Car, dans le camp des anti Mercosur, les troupes, au-delà de la Hongrie, de la Pologne et donc, depuis peu, de la France, restent peu fournies. « Avec l’Italie, aujourd’hui, on n’a plus de majorité qualifiée », commente-t-on à la Commission.

Il vous reste 76.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version