Douche froide pour l’extrême droite de Giorgia Meloni, alors que la Première ministre italienne semblait avoir le vent en pupe depuis les Européennes. Son mouvement a perdu le contrôle de la région d’Ombrie, dont la présidente sortante, soutenue par les partis de droite et d’extrême droite, a été battue par sa rivale de centre-gauche. Dans la région italienne d’Émilie-Romagne, le candidat de la coalition de centre-gauche a obtenu un score encore meilleur que prévu face à son adversaire de la coalition de droite et d’extrême droite. Ces deux victoires électorales redonnent un peu d’oxygène aux partis d’opposition au gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni.
En Italie, la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, a subi lundi un revers électoral lors de deux scrutins régionaux organisés en Italie, avec la perte par son camp conservateur de l’Ombrie et une défaite plus lourde que prévu en Émilie-Romagne. La présidente sortante de la région d’Ombrie, soutenue par les partis de droite et d’extrême droite, n’a obtenu que 45,6 %, et devra céder son siège à sa rivale de centre-gauche, ayant obtenu 51,6 %. En Émilie-Romagne, la défaite de la coalition pro-Giorgia Meloni était prévisible, mais le score du centre-gauche a dépassé les attentes : 56,7 % des voix contre 40,1 % pour son adversaire de la coalition de droite et d’extrême droite.
La gauche gouverne en effet l’Émilie-Romagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son maintien à la tête de cette région prospère du nord de l’Italie était anticipé par les instituts de sondage à l’occasion de ces élections organisées dimanche et lundi.
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