
Des merles, des mésanges ou des rouges-gorges qui chantent comme si c’était le printemps, des marronniers ou des mimosas en fleurs : les températures supérieures à la normale observées dans de nombreuses régions en ce début de décembre ont des conséquences pour la faune et la flore. Dans son bilan provisoire publié mardi 16 décembre, Météo-France confirme que 2025 figurera parmi les trois ou quatre années les plus chaudes enregistrées dans le pays, avec des épisodes de températures « anormalement élevées » survenus en mai, en juin et en août, mais aussi en novembre et début décembre.
En raison du réchauffement climatique, ces périodes de douceur automnale ou hivernale se révèlent de plus en plus fréquentes. « Plutôt que les épisodes ponctuels, il est important de regarder les tendances à long terme », note Jonathan Lenoir, écologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Une étude publiée en septembre dans la revue Scientific Reports s’est justement penchée sur les comportements des plantes et des animaux depuis 2015 : en s’appuyant notamment sur les résultats de programmes de sciences participatives, elle démontre que « les anomalies » observées depuis dix ans dans l’activité saisonnière des espèces sont « sans précédent au cours du dernier millénaire ».
Il vous reste 76.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.




