lundi, mai 20

En déplacement à Bergères, dans l’Aube ce jeudi 9 mai, Marine Le Pen a fustigé le bilan européen « déplorable » de la macronie. Alors que le Premier ministre, Gabriel Attal, est en Bretagne et qu’une vingtaine de membres du gouvernement sont déployés aux quatre coins de la France, en campagne pour les élections européennes, Marine Le Pen a affirmé n’avoir « peur de rien et encore moins, encore une fois, de la macronie ».

« La macronie semble se disperser partout mais sans jamais parler d’Europe », a déclaré la cheffe des députés du Rassemblement national au micro de plusieurs médias, dont BFMTV.

« Ils ne souhaitent pas parler d’Europe. Ils parlent de tout, ils créent des polémiques qui sont des polémiques dérisoires, ils vont sur des sujets qui n’ont strictement rien à voir avec l’Europe, comme si précisément ils avaient énormément de mal, et je les comprends, à défendre leur bilan européen », a-t-elle ajouté.

La majorité sonne la « mobilisation générale »

Le Rassemblement national veut néanmoins faire des élections européennes du 9 juin un référendum national. La tête de liste du RN et président du parti, Jordan Bardella, a assuré à plusieurs reprises qu’il demanderait la dissolution de l’Assemblée nationale en cas de victoire de sa liste aux européennes.

Alors que le RN devance largement la liste de Renaissance (majorité présidentielle) dans les sondages. « L’Europe est partout dans nos vies », a plaidé jeudi Gabriel Attal, alignant dans le Télégramme les détails sur les financements européens bénéficiant aux Bretons (équipements numériques dans les écoles, Ephad, entreprises…).

De son côté, la tête de liste de Renaissance, Valérie Hayer, qui a sonné mardi la « mobilisation générale » lors d’un meeting à la Mutualité, se rend à Bordeaux jeudi, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave, puis en Corse vendredi et samedi. « Il nous reste un mois pour dire aux Français qu’il y a une élection le 9 juin », a-t-elle expliqué jeudi sur TF1, estimant que la campagne était « à un moment de bascule » et pointant le « risque » de « donner les clés du camion à l’extrême droite » à Strasbourg.

Article original publié sur BFMTV.com

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