dimanche, décembre 28
Marie Fernandez, présidente fondatrice de Kalisi, à Montpellier, le 17 juin 2025. Elle a installé dans les locaux de son association une épicerie qui permet à ses adhérents d’acheter des biens de première nécessité et des « petits luxes » pour un ou deux euros.

Pour accompagner notre série « Mon p’tit luxe » – ces plaisirs minuscules que s’accordent celles et ceux qui vivent au smic, ou juste au-dessus, malgré les sacrifices financiers que de tels écarts peuvent représenter –, nous avons rencontré Marie Fernandez, fondatrice de l’association Kalisi. Reconnue d’intérêt général, implantée à Montpellier et à Lyon, Kalisi aide des personnes qui travaillent mais n’arrivent plus à joindre les deux bouts. A la croisée de l’aide alimentaire, du soutien matériel et de l’accompagnement psychologique, l’association voit passer, chaque jour, des familles pour qui les « petits plaisirs » sont devenus un enjeu de survie sociale autant que de dignité. Certains des témoins que nous avons rencontrés pour cette série ont fait appel à l’association.

Vous recevez des personnes qui travaillent mais n’arrivent plus à vivre correctement. Qu’est-ce que cela dit de la situation actuelle ?

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