samedi, mai 4

Le gouvernement annonce ce vendredi des simplifications pour avoir recours au dispositif MaPrimeRénov’.
Plusieurs mesures de restriction des financements sont reportées à 2025.

Un milliard d’euros en moins pour MaPrimeRénov’… mais bientôt des simplifications pour y avoir recours. Alors que le dispositif permettant la rénovation énergétique est directement touché par les économies voulues par le gouvernement, le ministère de la Transition écologique annonce ce vendredi des mesures pour simplifier son accès.

Dans un premier temps, les accompagnateurs MaPrimeRénov’, à qui les particuliers doivent faire appel pour intégrer le dispositif, pourront bénéficier plus facilement de leur agrément. « L’instruction va être donnée aux préfets de prioriser la procédure d’agrément », indique le ministère de la Transition écologique. L’obligation d’avis préalable que devaient délivrer les comités régionaux de l’habitat et de l’hébergement va, elle, être remplacée par une simple information.

Les logements classés F ou G retrouvent une marge de manœuvre

Certaines restrictions de financement vont, de leur côté, être reportées de quelques mois. Depuis le 1ᵉʳ janvier, cette aide est davantage soumise à conditions, dans le but de l’allouer davantage à des rénovations « d’ampleur », plus lourdes et plus performantes, et moins à des « mono-gestes » (changement de chaudière ou de fenêtres, isolation du seul toit…). Ces mesures sont finalement reportées à 2025.

Ainsi, les propriétaires de logements classés F ou G (dits passoires thermiques) ne seront finalement pas tenus de s’engager dans une rénovation d’ampleur pour bénéficier de l’aide. Effectuer un diagnostic de performance énergétique ne sera d’ailleurs pas obligatoire avant l’année prochaine, contrairement au plan initial du gouvernement.

Les ministères de la Transition écologique et du Logement s’engagent aussi à simplifier l’accès, pour les entreprises, au dispositif Reconnu garant de l’environnement (RGE), indispensable pour participer à des chantiers éligibles à l’aide publique. Les entreprises ayant recours à des sous-traitants devront également avoir elles-mêmes le label, ajoutent les ministères, une mesure visant à lutter contre la fraude.


I.N

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