mardi, mai 21

En cette journée de fête des travailleurs, un pays est agité par la question du travail et des droits qui l’entourent : la Corée du Sud. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Yoon Suk-yeol, les syndicats ont fait face à une forte répression alors que le gouvernement souhaite flexibiliser davantage le droit du travail. Avant le 1er-Mai, journée pas réellement fériée mais qui peut être chômée sur décision de l’employeur, des Coréens ont décidé de manifester.

Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca

En cette après-midi de printemps, plusieurs centaines de fonctionnaires se sont déplacés devant la mairie de Séoul. Cibles de harcèlements en ligne, ils réclament une meilleure protection. Mais mobiliser les troupes pour manifester est devenu compliqué, selon Kim Dae-ryong, du syndicat des fonctionnaires coréens. « En Corée du Sud, les travailleurs ont une mauvaise image. Les travailleurs en col blanc sont très considérés, mais ce n’est pas le cas des cols bleus. C’est pourquoi notre syndicat de fonctionnaire essaie d’améliorer les droits et les intérêts des travailleurs », explique-t-il.

L’année dernière, le nombre de syndiqués a chuté pour la première fois en 13 ans. Cela s’explique par l’hostile climat politique, pour Kim Dae-ryong : « Lorsque le parti démocrate est au pouvoir, les syndicats sont très respectés, mais ici avec Yoon Suk-yeol, nous souffrons de politique anti-ouvrière, c’est pourquoi je suis venu manifester ».

Lire la suite sur RFI

Partager
Exit mobile version