vendredi, juin 28

« Je peux aller à tout moment au référendum ». Ce samedi 25 mai, Emmanuel Macron s’est dit prêt à soumettre au référendum national la réforme contestée du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, dans un entretien paru dans Le Parisien.

Interrogé dans l’avion en revenant d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie, le président de la République a dit réféchir au référendum, notamment si les élus locaux échouaient à s’accorder entre eux sur le sujet. Il a toutefois rappelé que sa volonté initiale est que ces derniers s’entendent sur « un accord global qui viendrait enrichir le texte déjà voté par le Parlement ».

Ces déclarations surviennent alors qu’une septième personne est morte vendredi. Cet homme de 48 ans, dont l’identité n’a pas été communiquée, a été tué à Dumbéa par un policier qui a été placé en garde à vue.

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Les tensions étaient toujours vives ce samedi sur place, où la mission de « rétablir l’ordre dans les jours à venir » fixée par Emmanuel Macron se révèle difficile. Les Français de métropole restés coincés dans l’archipel en raison des émeutes commencent, eux, à entrevoir le bout du tunnel : de premiers vols à bord d’appareils militaires ont décollé samedi de l’aérodrome de Magenta à Nouméa, vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Trouver « un accord global »

Malgré les appels à « l’apaisement » du chef de l’État, les barrages, démantelés par les forces d […] Lire la suite

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