fermeté – Pour lutter contre le narcotrafic, Edouard Philippe est favorable à des moyens « contrôlés » mais « dérogatoires au droit commun »
Contre les terribles conséquences du trafic de drogue, Édouard Philippe veut voir l’Etat prendre des mesures radicales. L’ancien Premier ministre s’est ainsi dit lundi favorable à la création d’un « état d’urgence narco », qui permettrait une utilisation de moyens « contrôlés », mais « dérogatoires au droit commun ».
« Je pense qu’on pourrait se poser la question, et je suis assez prêt à avancer sur le sujet, d’un état d’urgence narco qui serait évidemment très limité dans le temps et dans l’espace mais qui permettrait, lorsqu’on voit une forme, une zone qui est très, très affectée, de pouvoir mettre des moyens administratifs », a-t-il déclaré sur LCI.
« Je pense qu’on doit se poser la question, comme on l’a fait sur la lutte contre le terrorisme, d’une utilisation extrêmement forte des moyens concertés de la justice, de l’administration, avec des instruments qui sont certes contrôlés, mais qui sont dérogatoires du droit commun », a développé l’ancien locataire de Matignon. Comme « instruments », le président du parti Horizons a évoqué « les perquisitions, notamment les perquisitions administratives », ou encore « la confiscation » qui « doit aller beaucoup plus vite, parce que ça, pour le coup, les organisations criminelles en souffrent ».
Les exemples de l’Allemagne et de l’Italie
« Les Allemands ont mis plus de moyens dans leurs ports, on doit développer les moyens » dans les ports, a également prôné le maire du Havre. « Les Italiens ont créé des incriminations où la sim(…)
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