Face à l’intensité des frappes israéliennes sur le Liban, comment préserver le patrimoine historique du pays ? L’Unesco tient lundi 18 novembre une réunion extraordinaire pour se pencher sur la question à la demande du Liban. Le comité spécial de l’agence onusienne chargé de la protection des biens culturels en cas de conflit armé devrait mettre en place une surveillance rapprochée. Le Liban est détenteur d’un richissime patrimoine historique.
Les temples romains de Baalbek, la cité d’Anjar construite à l’époque des Omeyyades (VIème siècle), ou encore la ville côtière de Byblos, habitée depuis l’époque néolithique, entre autres : au total, le Liban a demandé au comité de placer 34 sites sous protection renforcé, six d’entre eux sont déjà inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Beyrouth espère également obtenir une assistance financière afin de mettre en place les mesures décidées lors de cette réunion.
Le but de cette réunion au siège parisien de l’agence onusienne est d’alerter la communauté internationale des menaces qui pèsent sur ces sites. Cela implique également une surveillance rapprochée. Si l’un de ces sites était touché, la justice libanaise pourrait ensuite entamer une procédure auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI).
Dans sa pharmacie juste en face de la cité antique, Hussein Lakis se désole : « C’était un bâtiment historique très ancien datant de 1928. Un symbole de Baalbek. Et il a été visé par une frappe. C’est extrêmement triste de voir votre histoire détruite, pour rien ! »
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