mardi, juillet 2

Johan Piémont est un danseur et chorégraphe réunionnais de 28 ans. Sur scène, son alter ego s’appelle Luna, et c’est avec elle qu’il a ramené, depuis quelques années, le voguing et l’esprit des « balls » à La Réunion, rendant hommage à cette contre-culture queer née aux États-Unis.

De notre correspondante à La Réunion,

Avec ses longs cheveux noirs et bouclés tirés vers l’arrière, c’est tout en sobriété que Johan Piémont se montre lorsqu’il n’est pas sur scène. Lui qui se décrit comme « très timide et sensible » révèle une autre part de lui-même lorsqu’il danse. Celle qui « vogue » (le voguing est une danse dont le nom fait référence au magazine américain Vogue), c’est Luna, « pronom elle », précise Johan, qu’il décrit comme son alter ego, plus exubérante et plus combative. « Depuis tout petit, je savais que lorsque je dansais, c’était une autre partie de moi-même. Il m’a fallu plusieurs années et la découverte de la scène ballroom pour comprendre que c’était Luna. »

La passion pour la danse, Johan l’a dès le plus jeune âge. Avec un père musicien, il se souvient des danses aux repas de familles avec ses sœurs, au rythme des musiques traditionnelles de l’île. Mais il y a aussi les influences qui lui viennent de la pop culture : Beyoncé, Usher ou encore Britney Spears. « J’essayais de recréer les chorégraphies que je voyais à la télévision, que ce soit dans les clips ou dans les films bollywoodiens », se remémore Johan.

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