jeudi, décembre 11
Le premier ministre britannique Keir Starmer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président de la République française Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, devant le 10 Downing Street, à Londres, le 8 décembre 2025.

Le regard baissé et la voix blanche, le chancelier allemand, Friedrich Merz l’a admis, jeudi 11 décembre : l’Ukraine est désormais « prête » à accepter des concessions territoriales. Selon nos informations, Kiev cède sur l’un des points majeurs des négociations menées avec les Etats-Unis et la Russie en acceptant la mise en place d’une zone démilitarisée dans le Donbass. Un renoncement avalisé par l’Europe pour mettre fin à près de quatre ans de guerre.

Cette concession figure dans le plan de paix américain remanié par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a été transmis à Donald Trump dans la soirée de mercredi. Emmanuel Macron, le premier ministre britannique, Keir Starmer et le chancelier allemand ont participé à la rédaction de cette « proposition », a reconnu Friedrich Merz.

Cette zone démilitarisée imposerait, dans l’esprit de Kiev, un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front actuelle, dans le Donbass. Cette région stratégique, bassin minier que convoite la Russie depuis 2014, pourrait basculer sous la supervision d’une force internationale, incluant les Etats-Unis, pour empêcher toute nouvelle agression russe.

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