En visite à Varsovie, Mark Rutte a averti mercredi 26 mars qu’une attaque contre la Pologne ou tout autre pays allié entraînerait une réponse extrêmement forte.
Dans sa mise en garde, le chef de l’Otan a nommément cité Vladimir Poutine et la Russie.
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Malgré les dissensions affichées dernièrement, l’Otan tente de faire front. Le secrétaire général de l’alliance, Mark Rutte, assuré mercredi 26 mars la Pologne de son soutien et mis en garde contre les conséquences d’une éventuelle attaque sur le pays. « Si quelqu’un devait se tromper et penser qu’il peut s’en tirer avec une attaque contre la Pologne ou tout autre allié, il serait confronté à toute la force de cette alliance farouche. Notre réaction sera dévastatrice », a-t-il déclaré lors d’une visite à Varsovie, en citant nommément le président russe, Vladimir Poutine. En « ces temps incertains », « le partenariat transatlantique reste la pierre angulaire de notre Alliance, et cela ne changera pas », a-t-il martelé. Pour rappel, l’article 5 de l’Otan prévoit une assistance militaire entre ses États membres en cas d’agression contre l’un d’entre eux.
En parallèle, le dirigeant néerlandais a rappelé que « la Russie est, et reste, la menace la plus significative et la plus grave pour notre Alliance », et que Moscou était en train de transformer son économie en « une économie de guerre, ce qui aura un impact énorme sur leur capacité à construire leurs forces armées ». Dans ce contexte, « comme l’a dit le président Trump, et je suis d’accord avec lui, les Alliés européens et le Canada doivent faire davantage », a-t-il ajouté, même s’il salue la dynamique positive en termes d’investissements dans la Défense.
La Pologne, soutien ferme de l’Ukraine envahie par la Russie, partage une frontière avec les deux belligérants, ce qui en fait de facto l’un des pays les plus vulnérables à la menace russe sur le Vieux Continent.