Ils étaient quelques centaines rassemblés en plein centre de Madrid, et des milliers d’autres dans près de 80 villes à travers le monde. Samedi 6 décembre, la diaspora vénézuélienne a répondu à l’appel de Maria Corina Machado, cheffe de file de l’opposition au régime de Nicolas Maduro, à l’approche de la cérémonie au cours de laquelle elle doit recevoir le prix Nobel de la paix, le 10 décembre à Oslo.
Sur la place d’Espagne, les drapeaux vénézuéliens se mêlaient aux pancartes dénonçant le
gouvernement de Caracas. Longtemps fragmentée, l’opposition a voulu afficher un front uni,
alors que Washington fait monter la pression contre le Venezuela. « Le Nobel est une avancée énorme pour nous. Cela signifie qu’il n’y a plus de divergence d’opinions sur la nature criminelle du régime de Maduro », déclare José Antonio Vega, coordinateur en Espagne de Vente Venezuela, le parti fondé en 2012 par Mme Machado.
La dirigeante de l’opposition, contrainte à la clandestinité au Venezuela, a confirmé qu’elle se rendrait personnellement en Norvège pour y recevoir son prix, malgré le risque d’être déclarée fugitive par les autorités. Le comité Nobel lui a attribué la distinction le 10 octobre « pour son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien, et pour son combat en vue d’une transition juste et pacifique de la dictature vers la démocratie ».
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