vendredi, juillet 5

Les deux sud-africains détenus en Guinée équatoriale depuis le 9 février 2023 le sont de manière arbitraire. C’est l’avis rendu par le groupe de travail sur les détentions arbitraires du Conseil des droits de l’homme, un organe des Nations unies. Il a été saisi par les familles de Peter Huxham et Frederik Potgeiter, deux ingénieurs qui travaillaient sur une plateforme pétrolière au large de la Guinée équatoriale, et condamnés à douze ans de prison.

De notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson

Peter Huxham et Frederik Potgeiter, deux ingénieurs sud-africains travaillant sur une plateforme pétrolière au large de la Guinée équatoriale, ont été arrêtés le 9 février 2023 à Malabo et condamnés pour trafic de drogue à douze ans de prison. Leurs familles dénoncent un coup monté et une vengeance politique, car leur arrestation fait suite à la saisie par la justice sud-africaine de plusieurs biens du vice-président Téodorin Obiang dans la ville du Cap. Il est lui-même poursuivi pour torture par un ancien détenu sud-africain.

« Les libérer immédiatement » serait la mesure appropriée, selon le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU. Leur incarcération est entachée de multiples violations des normes internationales relatives au droit à un procès équitable. Leur détention est arbitraire.

Un avis non contraignant

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