vendredi, mai 17
Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lors d’une réunion avec des enseignants à Téhéran, le 1ᵉʳ mai 2024.

L’Iran a annoncé, jeudi 2 mai, dans un communiqué de son ministère des affaires étrangères des sanctions visant plusieurs personnes et entités américaines et britanniques pour leur soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

La République islamique, ennemie d’Israël, a déclaré que les sanctions visaient sept Américains, dont le général Bryan Fenton, chef du commandement des opérations spéciales, et le vice-amiral Brad Cooper, ancien chef des forces navales américaines au Moyen-Orient.

Le ministère des affaires étrangères iranien a expliqué que les sanctions comprenaient « le blocage des comptes et des transactions dans les systèmes financiers et bancaires iraniens, le blocage des actifs relevant de la juridiction de la République islamique d’Iran, ainsi que l’interdiction de délivrer des visas et d’entrer sur le territoire iranien ». L’impact de ces mesures sur les individus ou les entités, ainsi que sur d’éventuels avoirs ou transactions avec l’Iran, reste toutefois incertain.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les dirigeants européens appellent à plus de sanctions contre l’Iran

Parmi les fonctionnaires et entités britanniques visés figurent notamment le ministre de la défense, Grant Shapps, et la marine royale britannique en mer Rouge. Des sanctions ont également été annoncées contre des entreprises américaines (telles que Lockheed Martin et Chevron) et britanniques (comme Elbit Systems, Parker Meggitt et Rafael UK).

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre en raison de l’attaque inédite du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, les tensions sont montées en flèche entre Israël d’une part et l’Iran et ses alliés, notamment le Hezbollah libanais, de l’autre.

Le 13 avril, l’Iran a mené une attaque contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays. L’Iran dit avoir agi en « légitime défense » à la suite de l’attaque meurtrière, attribuée à Israël, qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril. Quelques jours plus tard, une autre attaque, aussi imputée à Israël, a touché le centre de l’Iran mais est restée limitée en matière de dégâts.

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Entre Israël et l’Iran, après la guerre de l’ombre, le péril de la confrontation directe

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu
Partager
Exit mobile version