Il était pratiquement oublié, le voilà de retour au premier plan. Deux mois après l’annonce de sa reformation surprise, Linkin Park sort ce vendredi From Zero. Sa première production depuis 2017 et le suicide de son chanteur Chester Bennington.
Passé le temps du marketing et des premiers concerts donnés par le groupe dans sa nouvelle version, place aux choses sérieuses. Que vaut ce nouvel album, totalement inespéré des fans depuis la disparition de leur idole ?
Emily Armstrong, l’incroyable pari
À la première écoute, un constat s’impose : l’incroyable pari fait par les Californiens de remplacer Chester par une chanteuse, Emily Armstrong, fonctionne… et pas qu’un peu ! Pour beaucoup, relancer Linkin Park sans son incomparable interprète n’avait pas beaucoup de sens, et les arguments pouvaient s’entendre. Intelligemment, le groupe mené par Mike Shinoda n’a donc pas cherché à trouver un sosie vocal de leur ami disparu. Avec Emily, ce « LP 2.0 » réussit l’exploit de retrouver tout ce qui a pu faire son charme et succès dans le passé, tout en s’offrant une nouvelle vie et une nouvelle identité.
Si l’intro de quelques secondes n’a que peu d’intérêt, le premier single « The Emptiness Machine » – dévoilé début septembre à l’annonce de la reformation – lance les hostilités avec panache. Le rap de Mike n’a rien perdu de son efficacité, et propose une superbe introduction au chant de sa nouvelle partenaire. Le rythme, l’énergie, les sonorités… Il n’y a pas de doute, c’es […] Lire la suite