« Les années ont filé à toute allure ! » Dans cette brasserie proche de l’église Saint-Augustin, à Paris, où on le rencontre, en ce début de printemps, Kléber Rossillon répète la formule à deux reprises… au début et à la fin du repas. Fondateur du groupe qui porte son nom, l’entrepreneur qui exploite une douzaine de sites historiques, en France comme en Belgique, semble surpris par la vitesse avec laquelle ont passé les quatre dernières décennies.
« Je me revois encore le jour de l’ouverture au public du château de Castelnaud, en 1985 », soupire-t-il. Le 22 mars, le septuagénaire célébrera, avec faste, le 40e anniversaire de cet événement. Spectacles en plein air, avec duels de chevaliers en armure, tirs d’artillerie de l’époque, présentation de l’artisanat médiéval, concerts et feux d’artifice devraient drainer un public nombreux, ce jour-là.
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Cette citadelle de Dordogne, Kléber Rossillon en avait hérité de ses parents qui l’avaient, eux-mêmes, acquise en 1966. Il l’a transformée en un site touristique majeur qui attire chaque année plus de 250 000 visiteurs. « C’est le seul lieu en France – et peut-être même dans le monde – à montrer des armes de guerre médiévales en état de fonctionnement », souligne sa directrice Nathalie Pabst. Laquelle vient d’acquérir en salle des ventes un casque et une poire à poudre qui rejoindront bientôt les collections de ce lointain cousin du musée de […] Lire la suite