samedi, décembre 6

  • Le directeur de l’école maternelle Jolliot Curie de Limoges a été interpellé le 25 novembre.
  • À l’issue de sa garde à vue, le quinquagénaire a été mis en examen pour « viol sur mineur » et « détention d’images pédopornographiques » avant d’être écroué.

Nouvelle affaire de pédocriminalité dans une école française. Alors que les soupçons d’agression sexuelle d’animateurs sur des enfants font scandale dans la capitale, ce sont aujourd’hui des faits tout aussi terribles qui sont révélés du côté de Limoges ce mardi 2 décembre. Il y a une semaine jour pour jour, le directeur de l’école maternelle Joliot Curie située dans la commune de la Haute-Vienne a été placé en garde à vue pour des infractions en lien avec la découverte d’images de mineurs présentant un caractère sexuel.

« Les investigations ont conduit à confirmer la détention de ces images et ont également révélé des faits de nature sexuelle sur un mineur. Ce dernier a été identifié et entendu par les services de police », fait savoir Émilie Abrantes, procureure de la République de Limoges, dans un communiqué. 

Le directeur d’école dort désormais en prison

À l’issue de la mesure, une information judiciaire a été ouverte pour « viol sur mineur de 15 ans » alors qu’il existait entre l’auteur et la victime une différence d’âge d’au moins cinq ans » et « acquisition, détention et diffusion d’images de mineurs présentant un caractère pornographique et de consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition des images de mineurs présentant un caractère pornographique ». Selon une source proche du dossier, l’intéressé aurait eu recours à de la prostitution sur mineur.

Le directeur de l’école, âgé d’une cinquantaine d’années, a été mis en examen pour l’ensemble de ces faits et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. 

Les faits ne se seraient pas produits dans l’école

Une mesure de suspension à titre conservatoire a par ailleurs été prise par l’Inspecteur d’académie de Limoges. « À ce stade des investigations, les faits pour lesquels le mis en cause a été mis en examen ne se seraient pas produits dans le cadre de son activité professionnelle. Toutefois, de nombreux actes techniques et des auditions complémentaires vont désormais être conduits sous l’autorité du magistrat instructeur afin de faire toute la lumière sur ces faits », souligne la magistrate. 

Aurélie SARROT

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