mercredi, avril 16

Jeudi, Donald Trump a publié un long message sur son réseau Truth Social pour dénoncer la condamnation de Marine Le Pen.
Le président américain a appelé à sa « libération », jugeant que sa condamnation à une peine d’inéligibilité constituait une « chasse aux sorcières » pour l’empêcher de remporter la présidentielle française de 2027.

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Procès du RN : Marine Le Pen et le parti condamnés

Une « chasse aux sorcières ». C’est avec ces mots que Donald Trump a décrit la condamnation de Marine Le Pen pour détournements de fonds publics. « Je ne connais pas Marine Le Pen, mais je suis sensible au fait qu’elle travaille dur depuis tant d’années », a écrit dans la nuit de jeudi 3 à vendredi 4 avril le président des États-Unis sur son réseau Truth Social.

« Elle a essuyé des échecs, mais elle a continué et, maintenant, juste avant ce qui serait une Grande Victoire, ils s’en prennent à elle sur une accusation mineure dont elle ne savait probablement rien – Cela ressemble pour moi à une erreur comptable », a poursuivi le locataire de la Maison Blanche.

Ils essaient de la mettre en prison et de l’écarter du scrutin

JD Vance, vice-président des États-Unis

« C’est tellement mauvais pour la France et pour le Grand Peuple de France (…) LIBÉREZ MARINE LE PEN ! », a exhorté Donald Trump. Sans jamais citer la justice et l’exécutif en France, le président américain, dont les proches JD Vance et Elon Musk soutiennent ouvertement des partis d’extrême droite en Europe, a jugé que Marine Le Pen était victime de « gauchistes européens qui se servent de l’arme judiciaire pour faire taire la liberté d’expression », alors que l’élue RN a été condamnée à une peine de 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.

Son vice-président, JD Vance, a lui aussi apporté son soutien. « Elle est en tête dans certains sondages. Et pour une accusation particulièrement mineure (…) ils essaient de la mettre en prison et de l’écarter du scrutin », a-t-il déclaré sur la télévision Newsmax, une des chaînes préférées de la droite ultraconservatrice américaine. JD Vance a également laissé entendre, à tort, que Marine Le Pen n’était pas personnellement « impliquée » dans les faits reprochés par la justice française. 

Jugée coupable de détournement de fonds publics, Marine Le Pen s’est vu infliger quatre ans de prison, une amende de 100.000 euros et surtout cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Après cette condamnation, la triple candidate à la présidentielle a reçu le soutien de nombreux dirigeants étrangers de la droite radicale. Donald Trump l’avait même comparée à ses propres affaires judiciaires aux Etats-Unis, estimant que le sort de Marine Le Pen était « une affaire très importante ».

M.T avec AFP

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