Israël a frappé dans la nuit de vendredi à samedi un immeuble résidentiel du cœur de Beyrouth (Liban).
Dans un bilan provisoire, les autorités font état d’au moins quatre morts et de dizaines de blessés.
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Moyen-Orient : la peur d’un conflit généralisé
La capitale libanaise encore visée. De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l’aube a complètement détruit un immeuble résidentiel au cœur de la ville.
« La capitale Beyrouth s’est réveillée sur un massacre terrifiant, l’aviation israélienne ayant détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l’aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta », a indiqué l’Agence nationale d’information Ani. Un « grand nombre de morts et de blessés » ont été victimes de ces frappes , selon les secouristes. Les autorités font état d’au moins quatre morts et 23 blessés.
Des « centres de commandement » visés
La frappe sur l’immeuble résidentiel a endommagé plusieurs bâtiments à proximité, précise l’AFP. Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l’Ani avait déjà fait état d’une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale. Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, après des appels à évacuer.
De son côté, l’armée israélienne a déclaré avoir « effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah » dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a ajouté avoir touché « des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr », dont des « centres de commandement » et « des installations de stockage d’armes ».
Après un an d’échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3640 personnes ont été tuées, selon les autorités. La cadence des frappes israéliennes s’est accélérée après le départ de l’émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.