vendredi, novembre 8

Selon les derniers éléments communiqués par la justice argentine, l’ex-chanteur du boys band avait consommé de nombreuses substances avant sa mort.
Les études toxicologiques ont montré que le musicien présentait « dans son organisme une polyconsommation d’alcool, de cocaïne et d’antidépresseur ».
Liam Payne est décédé le 16 octobre dernier en chutant du balcon de son hôtel à Buenos Aires.

Alcool, cocaïne et antidépresseurs. C’est le mélange particulièrement dangereux ingéré par le chanteur Liam Payne quelques heures avant son décès, selon les derniers éléments communiqués par la justice argentine, jeudi 7 novembre. L’ex-membre des One Direction est mort, le 16 octobre dernier, en chutant du balcon de son hôtel de Buenos Aires.

« Les résultats des études toxicologiques – déjà communiqués à sa famille – ont révélé que, dans les moments précédant sa mort et pendant au moins ses dernières 72 heures, Payne présentait dans son organisme une polyconsommation d’alcool, de cocaïne et d’antidépresseur », indique le parquet, précisant que trois personnes ont été inculpées pour vente de stupéfiants et abandon de personne vulnérable.

Pas « pleinement conscient » au moment de la chute

Sans préciser les noms des personnes impliquées, le parquet a spécifié que celle qui accompagnait quotidiennement Liam Payne durant son séjour à Buenos Aires est inculpée pour « abandon de personne suivi de mort », un délit puni de 5 à 15 ans de prison, et de fourniture de stupéfiants. Un employé de l’hôtel « doit répondre d’avoir fourni à deux reprises de la cocaïne à Liam Payne pendant son séjour », et une troisième personne est « inculpée pour avoir fourni à deux reprises des stupéfiants à deux moments différents le 14 octobre ».

Le parquet a également confirmé les premiers résultats de l’autopsie, suggérant que les blessures sur le corps de la victime étaient compatibles avec celles d’une chute et qu’ainsi une automutilation ou « l’intervention physique de tiers » étaient exclues. L’autopsie avait révélé que sur les mains de Payne « aucune blessure de type ‘défensif’ n’a été trouvée, que toutes les blessures étaient vitales et produites simultanément les unes avec les autres ». 

Autrement dit, de par ces blessures et la position du corps sur le sol, l’autopsie estimait que « Payne n’a pas adopté de posture réflexe pour se protéger (dans la chute) et qu’il est peut-être tombé dans un état de semi-inconscience ou d’inconscience totale ». Une thèse validée jeudi par le parquet : « Payne n’était pas pleinement conscient ou traversait un état de diminution notable ou d’abolition de la conscience au moment de la chute ».


La rédaction de TF1info avec AFP

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