jeudi, décembre 11
Guillaume Meurice réagit à son arrivée au conseil des prud’hommes de Paris, mercredi 10 décembre 2025

Liberté d’expression ou devoir de fidélité à l’employeur ? Pendant plus de deux heures, le débat a été vif devant le conseil des prud’hommes de Paris, mercredi 10 décembre. Licencié par Radio France en juin 2024 pour « faute grave », l’humoriste Guillaume Meurice a, par la voix de son avocat, demandé l’annulation de sa rupture de contrat anticipée et près de 400 000 euros à son ex-employeur.

Tout était parti d’une blague de l’ancien trublion de France Inter, le 29 octobre 2023. Au cours d’un sketch portant sur « les déguisements qui font peur » pour Halloween, l’humoriste avait proposé celui du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qu’il avait qualifié de « sorte de nazi mais sans prépuce ». Trois semaines après l’attaque du Hamas du 7-Octobre, la polémique avait rapidement enflé. La direction de Radio France avait alors demandé au salarié de s’excuser, ce qu’il avait refusé, avant de lui notifier un avertissement début novembre. Quelques jours plus tard, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique avait adressé une mise en garde à l’entreprise publique.

Il vous reste 75.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version