L’ancien petit ami d’une des filles d’une pharmacienne tuée à l’arme blanche en septembre dans un village du Gard a été interpellé et mis en examen pour assassinat, a indiqué ce vendredi 24 octobre le parquet de Nîmes.
« Le mobile pourrait résider dans la déconvenue d’une séparation subie depuis quelques mois et qu’il n’aurait pas acceptée », a précisé dans un communiqué la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac.
« La préméditation d’un acte commis sur la mère de son ex-compagne a été retenue », a-t-elle ajouté. Le jeune homme a été placé sous mandat de dépôt.
Victime de plusieurs coups de couteau
Le 11 septembre, le corps de cette femme née en 1975, victime de « plusieurs coups de couteau ayant conduit à son décès », selon la procureure, était découvert à l’extérieur de son domicile dans la commune de Connaux, à une vingtaine de kilomètres d’Avignon.
« L’émoi était d’autant plus important que les faits étaient survenus dans une petite localité isolée et concernaient une pharmacienne du village proche de Tresques », relève Cécile Gensac.
Alors qu’au départ, « aucun élément initial ne permettait de cibler les investigations », les gendarmes du Gard, après des « recoupements », ont pu procéder mercredi à « l’interpellation et au placement en garde à vue d’un homme âgé de 26 ans », poursuit la magistrate.
La présence sur le lieu des faits « établie »
« Ce dernier s’avère être l’ancien petit ami de l’une des filles de la défunte. Domicilié dans les Landes où il travaille, sa présence sur le lieu des faits a pu être établie », explique encore la procureure.
« Ses déclarations durant la garde à vue, partiellement concordantes, ont conduit ce jour à sa mise en examen du chef d’assassinat, au terme d’un interrogatoire de première comparution durant lequel il a souhaité garder le silence devant le juge », ajoute Cécile Gensac.
Les investigations, initialement entreprises en enquête de flagrance du chef de meurtre sous la direction du parquet de Nîmes, ont par la suite été confiées à un magistrat instructeur. Elles ont été menées par le groupe de travail de la section de recherche et le groupement de gendarmerie du Gard.
Article original publié sur BFMTV.com









