samedi, décembre 27

  • Donald Trump s’en est pris violemment à la Somalie ce mardi.
  • Il a affirmé que les migrants de ce pays d’Afrique ne devraient pas être les bienvenus aux États-Unis.

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Le second mandat de Donald Trump

« Je n’en veux pas dans notre pays » : Donald Trump s’est lancé ce mardi 2 décembre dans une violente diatribe xénophobe contre la Somalie, affirmant que les migrants de ce pays d’Afrique ne devraient pas être les bienvenus aux États-Unis. Le président américain s’exprimait à la fin d’une réunion du cabinet à la Maison Blanche au sujet d’un scandale dans l’État du Minnesota, dans le nord du pays, où, selon la justice locale, plus d’un milliard de dollars ont été versés à des services sociaux inexistants, principalement par le biais de fausses factures émises par des Américains d’origine somalienne.

En Somalie, « ils n’ont rien, ils ne font que s’entre-tuer », a déclaré Donald Trump lors de cette réunion de son gouvernement. « Leur pays ne vaut rien pour une raison ou une autre. Leur pays est pourri, et nous ne voulons pas d’eux chez nous », a-t-il vitupéré. 

Trump fustige « les déchets accueillis dans notre pays »

Le président américain dénigre régulièrement les minorités et a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille, jouant sur les craintes de la majorité blanche de perdre son pouvoir politique et culturel. « Nous sommes à un point de bascule », a-t-il encore affirmé, en relevant que les États-Unis feraient « le mauvais choix si nous continuons à accueillir des déchets dans notre pays ».

Donald Trump a déclaré que les Américains d’origine somalienne « ne contribuent en rien ». Il s’en est notamment pris à une élue démocrate du Minnesota, Ilhan Omar, originaire de Somalie et très critique du gouvernement américain. « Ilhan Omar est une ordure. Ses amis sont des ordures », a déclaré Trump. « Quand ils viennent de l’enfer et qu’ils ne font que se plaindre et râler, nous n’en voulons pas dans notre pays. Qu’ils retournent d’où ils viennent et qu’ils règlent leurs problèmes », a ajouté le président américain, tandis que le vice-président J.D. Vance frappait la table en signe d’encouragement, relève le New York Times (nouvelle fenêtre).

Le président américain a annoncé la semaine dernière son intention de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », après l’attaque par un suspect afghan de deux membres de la Garde nationale à Washington. Le gouvernement américain a déjà imposé en juin dernier des interdictions d’entrée aux États-Unis ou des restrictions de visas aux ressortissants de 19 pays, dont la Somalie. Ce pays de la Corne de l’Afrique, dont 70% de la population vit selon l’ONU dans une « pauvreté multidimensionnelle », a sombré dans les années 1990 dans une guerre civile qui a conduit à l’effondrement de l’État.

J.C avec AFP

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