mardi, décembre 30

  • Donald Trump a confirmé une frappe américaine sur un quai au Venezuela.
  • Ce serait la première frappe terrestre depuis le début de sa « guerre contre le narcotrafic ».
  • Un signe de plus d’une escalade militaire, alors que Trump affirmait récemment qu’il « n’excluait pas une guerre ».

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Le second mandat de Donald Trump

Donald Trump a confirmé ce lundi 29 décembre que les États-Unis avaient détruit un quai utilisé par des bateaux accusés de participer au narcotrafic au Venezuela, une possible première frappe terrestre depuis le début de la campagne militaire américaine contre le trafic de drogue en Amérique latine.

La pression s’accentue sur Maduro

Les États-Unis exercent une forte pression sur Caracas depuis des mois, cherchant à pousser au départ le président Nicolas Maduro, accusé par Washington d’être à la tête d’un vaste réseau de narcotrafic. Outre un récent blocus sur les navires pétroliers, ils ont mené depuis plusieurs mois de nombreuses frappes contre des embarcations de trafiquants présumés, faisant plus de 100 morts dans les Caraïbes et le Pacifique.

Jusqu’à présent, l’administration américaine n’a pas apporté de preuves démontrant que les bateaux visés transportaient effectivement de la drogue. Donald Trump agite depuis plusieurs semaines la menace de frappes terrestres visant des cartels de la drogue en Amérique latine, mais aucune attaque n’avait été confirmée à ce jour.

« Il y a eu une grande explosion sur la zone de mise à quai où ils chargent les bateaux de drogue. (…) Nous avons donc frappé tous les bateaux et maintenant nous frappons la zone, (…) et ça n’est plus là », a déclaré ce lundi le président américain depuis sa résidence Mar-a-Lago, où il recevait le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. 

Il n’a pas révélé le lieu de cette frappe, précisant simplement qu’elle s’était produite « sur le rivage ». Il a également refusé de dire qui, de l’armée ou de la CIA, avait mené cette opération. Donald Trump était interrogé par des journalistes après son allusion à une telle frappe dans un entretien diffusé vendredi. Le 19 décembre dernier, il avait également affirmé qu’il « n’excluait pas » une guerre contre le Venezuela. Caracas n’a fait aucun commentaire officiel quant à une telle frappe.

Frédéric SENNEVILLE

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