mardi, mars 25

Une « condamnation à mort ». Dans un écrit publié par La Tribune dimanche, le comité de soutien de Boualem Sansal appelle à une grande manifestation mardi prochain à Paris pour demander sa libération. Emprisonné en Algérie depuis plus de quatre mois après son arrivée sur le territoire le 16 novembre dernier, l’écrivain franco-algérien a vu une peine de dix ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars requises à son encontre par le tribunal correctionnel de Dar El Beida.

Une lourde peine à laquelle ses soutiens s’opposent. « Il appartient à toutes et à tous, citoyens engagés, militants des droits humains, amoureux de la liberté et acteurs culturels, de contrarier ce funeste dessein », écrit ainsi le comité. Parmi les signataires, on retrouve l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, l’ancienne membre du Conseil constitutionnel Noëlle Lenoir, ou encore les écrivains Alexandre Jardin et Georges-Marc Benamou.

L’appel d’Emmanuel Macron à la « clairvoyance »

Accusé d’atteinte à l’unité nationale, d’outrage à une institution constituée, de pratiques susceptibles de nuire à l’économie nationale et de possession de vidéos et publications menaçant la sécurité et la stabilité nationales, Boualem Sansal a toujours maintenu la même ligne de défense depuis son arrestation. Démentant toute intention de nuire au régime algérien, l’écrivain a ainsi considéré lors de son interrogatoire par le tribunal correctionnel, que ses propos relevaient […] Lire la suite

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