« Ça, c’est Paris… » En 1926, Mistinguett chantonnait pour la première fois cet hymne emblématique des nuits parisiennes dans la revue éponyme du Moulin Rouge. Près de cent ans plus tard, la célèbre chanson donne cette fois son titre à la nouvelle série-événement de France 2, qui s’invite dans les coulisses d’un cabaret de la capitale sur le déclin, obligé de se réinventer pour continuer à exister.
Diffusés à partir de ce mercredi 27 novembre, les six épisodes célèbrent l’histoire du Tout Paris, dont le spectacle vieillissant n’attire plus que quelques trop rares nostalgiques. Derrière les strass, c’est le stress pour le directeur Gaspard Berthille (Alex Lutz), patron bienveillant mais mauvais gestionnaire. Il s’apprête donc à le vendre à une chaîne de supermarchés, soldant ainsi l’héritage de son père, le fondateur de l’établissement.
À LIRE AUSSI « Becoming Karl Lagerfeld » : quand Disney+ fait preuve de bon goûtMais au moment de baisser le rideau sur ses souvenirs d’enfant de la balle, il se prend à rêver à nouveau de plumes et de paillettes. Et décide finalement de rendre au Tout Paris sa gloire d’antan en montant une nouvelle revue avec l’aide d’un directeur artistique aussi méconnu que perché et flamboyant (Nicolas Maury)…
Une folle entreprise aux faux airs de l’iconique Dix pour cent devant mais aussi derrière la caméra, qui mêle drame et humour pour mettre à l’honneur le spectacle vivant. Si elle se disperse parfois, elle parvient à assurer un show pl […] Lire la suite