Arrivé chez Leclerc en septembre, Ary est la première peluche capable de converser par intelligence artificielle (IA) générative distribuée dans une grande surface française. Chez les parents passant au rayon jouet pour Noël, ce personnage à la bouille mignonne, vendu 100 euros, pourrait éveiller un sentiment d’attraction-répulsion : d’un côté, Ary promet de stimuler leurs enfants tout en leur rendant du temps libre ; de l’autre, les IA sont soupçonnées de dégrader la santé mentale de certains adultes et d’éroder le goût de l’effort chez les ados. Alors quels sont les risques pour les enfants de 3 à 12 ans, auxquels la peluche se destine ?
Groq, Kumma, Miko, Miiloo et peut-être bientôt des jouets Mattel, le fabricant des poupées Barbie… Alors que les peluches et robots dopés à l’IA se multiplient outre-Atlantique, Le Monde a voulu tester Ary pour découvrir les questions que posent les jouets fonctionnant avec IA, même s’il est encore trop tôt pour y répondre pleinement.
Comment Ary fonctionne-t-il ?
Nous avons mis Ary dans les mains de deux amis, un garçon et une fille de 8 ans, plutôt sociables et attentifs à l’école. Pour allumer la peluche, nous leur avons montré comment ouvrir son zip et appuyer sur le bouton « on » du boîtier électronique caché à l’intérieur, connecté par Wi-Fi aux IA d’OpenAI et Mistral.
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