lundi, septembre 23

Crédit Agricole CIB, Société générale, Bank of America, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Bank of America ainsi que huit autres banques classées parmi celles qui comptent dans le monde se sont engagées à renforcer leur soutien à l’énergie nucléaire, rapporte le Financial Times. Une décision qui devrait permettre de “débloquer des financements nécessaires à la construction de nouvelles centrales”.

Réunis lundi à New York à l’initiative de John Podesta, conseiller de la Maison-Blanche en matière de politique climatique, les représentants de ces 14 institutions financières ont souligné le rôle essentiel qui revient au secteur bancaire pour assurer la transition vers une énergie à faibles émissions de carbone. Ils ont aussi confirmé leur soutien à l’objectif fixé en 2023 par la COP28 : le triplement des capacités de production du nucléaire civil. Toutefois “sans préciser exactement ce qu’ils comptaient faire”.

Le coût très élevé des programmes nucléaires, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros, a jusqu’à présent constitué un obstacle majeur à la construction de nouvelles centrales. La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque mondiale restent à l’heure actuelle opposées au financement de ce secteur à cause de sa complexité et du niveau élevé de risque, “mais aussi des problèmes que pose cette énergie du point de vue des normes environnementales, sociales et de gouvernance”, rappelle le quotidien britannique.

“Une partie de la solution”

Selon George Borovas, responsable du nucléaire au sein du cabinet d’avocats Hunton Andrews Kurth et membre du conseil d’administration de la World Nuclear Association, cette annonce va “changer la donne” en aidant à la reconnaissance de l’énergie nucléaire comme “une partie de la solution au dérèglement climatique” et non pas seulement comme “un mal nécessaire”. Il n’existe “aucun scénario” dans lequel la planète pourrait atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sans l’énergie nucléaire, affirme dans les colonnes du Financial Times un responsable de BNP Paribas en se prévalant des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

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