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Les phases de la Lune et les éclipses en 2025 – Autour du Ciel

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Un programme chargé pour le satellite naturel de la Terre avec une pleine lune par mois, deux éclipses partielles du Soleil et deux traversées de l’ombre terrestre.

Le vendredi 14 mars 2025, le Soleil, la Terre et la pleine lune s’aligneront dans l’espace et il se produira une éclipse totale de la Lune qui sera partiellement visible en France métropolitaine. Les éclipses de Lune peuvent être observées facilement et sans aucun danger à l’œil nu et avec des instruments optiques ; outre leur beauté, elles permettent, par exemple, de constater que la bordure de l’ombre de notre planète est aussi ronde qu’elle ! Le ciel n’a pas besoin d’être parfait pour observer et apprécier une éclipse de Lune. Lors de l’éclipse partielle du 16 août 2008 dans les Cévennes des nuages poussés par un vent violent passaient constamment devant la face lunaire, mais la couleur cuivrée de l’ombre terrestre restait superbe à l’œil nu et aux jumelles. Technique : boîtier Nikon D300 au foyer d’une lunette William Optics de 80 mm ; 10 secondes de pose à 200 ISO avec un entraînement motorisé pour compenser la rotation de la Terre.
© Guillaume Cannat 

Voici la liste de toutes les phases de la Lune en 2025 en heure légale pour la France métropolitaine. La constellation indiquée est celle dans laquelle se situe réellement le centre du disque lunaire à l’heure précise de la phase pour les observateurs ; dans certains cas, la Lune peut donc se situer dans la constellation voisine à un autre instant du jour donné. Ailleurs sur le globe terrestre, selon votre longitude et votre décalage horaire par rapport au temps universel, la phase de la Lune peut arriver pour vous la veille ou le lendemain de la date annoncée.

Les levers et couchers de la pleine lune sont des instants privilégiés pour déguster sereinement la beauté du monde qui nous entoure et, lunaison après lunaison, je vous invite à les observer quand la météo joue le jeu. À l’œil nu, la face lunaire nous semble généralement bien ronde durant une paire de jours autour de la date de la pleine lune, ce qui augmente les chances de pouvoir admirer son lever le soir ou son coucher le matin. Contempler l’apparition de la pleine lune, ce n’est pas seulement suivre l’éclosion d’un tout petit œuf à l’horizon – n’oubliez pas que le diamètre apparent de la pleine lune est proche d’un demi-degré et qu’il faudrait donc en poser près de 700 l’une à côté de l’autre pour faire le tour de l’horizon –, c’est une ambiance lumineuse très particulière qui évolue selon l’instant où le globe sélène se hisse dans le ciel, juste avant ou après le coucher du Soleil, et la manière dont l’atmosphère le déforme et le pare de teintes crépusculaires. C’est aussi un moment idéal pour s’imprégner des odeurs et de l’environnement sonore, qui se modifient magnifiquement à la fin du jour et à l’aube selon la saison et selon que l’on se situe en ville ou en pleine nature. 

Janvier 2025
Premier quartier le 7 (Poissons)
Pleine lune le 13 (Gémeaux)
Dernier quartier le 21 (Vierge)
Nouvelle lune le 29 (Capricorne)

Février 2025
Premier quartier le 5 (Bélier)
Pleine lune le 12 (Lion)
Dernier quartier le 20 (Scorpion)
Nouvelle lune le 28 (Verseau)

Mars 2025
Premier quartier le 6 (Taureau)
Pleine lune le 14 (Lion) : éclipse totale de la Lune, c’est-à-dire que le globe lunaire plongera intégralement dans l’ombre de la Terre : il ne sera alors éclairé que par les lueurs crépusculaires diffusées par l’atmosphère tout autour de notre planète, qui lui donneront une teinte orangée plus ou moins intense. En France métropolitaine, seuls les observateurs installés en Bretagne et à la pointe du Cotentin pourront voir la Lune totalement éclipsée juste avant son coucher, les autres la verront d’autant moins éclipsée qu’ils se situeront à l’est du pays. Cette éclipse totale de la Lune sera entièrement observable sur le continent américain, aux Antilles et en Polynésie française, et elle sera visible au lever de la pleine lune en Nouvelle-Calédonie.
Dernier quartier le 22 (Sagittaire)
Nouvelle lune le 29 (Poissons) : éclipse partielle du Soleil observable en France métropolitaine et dans une large portion de l’Europe avec les moyens de protection adéquats. Il s’agit en quelque sorte d’une répétition générale avant l’éclipse de Soleil exceptionnelle du 12 août 2026, qui sera totale au nord de l’Espagne et partielle jusqu’à plus de 99 % au sud-ouest de la France métropolitaine ! 

Avril 2025
Premier quartier le 5 (Gémeaux)
Pleine lune le 13 (Vierge)
Dernier quartier le 21 (Capricorne)
Nouvelle lune le 27 (Bélier)

Mai 2025
Premier quartier le 4 (Cancer)
Pleine lune le 12 (Balance)
Dernier quartier le 20 (Verseau)
Nouvelle lune le 27 (Taureau)

Juin 2025
Premier quartier le 3 (Lion)
Pleine lune le 11 (Ophiuchus)
Dernier quartier le 18 (Poissons)
Nouvelle lune le 25 (Cocher)

Juillet 2025
Premier quartier le 2 (Vierge)
Pleine lune le 10 (Sagittaire)
Dernier quartier le 18 (Poissons)
Nouvelle lune le 24 (Cancer)

Août 2025
Premier quartier le 1er (Balance)
Pleine lune le 9 (Capricorne)
Dernier quartier le 16 (Bélier)
Nouvelle lune le 23 (Lion)
Premier quartier le 31 (Scorpion)

Septembre 2025
Pleine lune le 7 (Verseau) : éclipse totale de la Lune. La Lune sera déjà totalement éclipsée par l’ombre de la Terre lorsqu’elle apparaîtra en France métropolitaine et sa face sombre et cuivrée pourrait donc mettre quelques minutes de plus pour s’imposer, surtout si l’absorption atmosphérique est forte. La phase de totalité de cette éclipse commencera à 19 h 30 m (heure légale d’été, temps universel + 2 h), c’est-à-dire plus ou moins longtemps avant le lever de la Lune selon votre position géographique : un quart d’heure avant en Corse et près d’une heure et quart avant au bout du Finistère. Le laps de temps que notre satellite passera encore dans l’ombre de la Terre après son lever sera donc d’autant plus long que vous vous situerez à l’est de la France, puisque la totalité prendra fin pour tout le monde à 20 h 53 m. Cela signifie que, en Bretagne, il sera possible de voir le disque lunaire éclipsé au ras d’un horizon est parfaitement dégagé entouré par la bande gris ardoise de l’ombre de la Terre et surmonté par la lueur rosée de la ceinture de Vénus – alors que, sur la bordure orientale du territoire, de l’Alsace à la Côte d’Azur, la Lune éclipsée sera à plus de huit degrés de hauteur et la fin du crépuscule nautique approchera, donc le ciel sera déjà sombre et commencera à s’étoiler.
Dernier quartier le 14 (Taureau)
Nouvelle lune le 21 (Vierge) : éclipse partielle du Soleil visible dans le sud de l’océan Pacifique, en Nouvelle-Zélande et en Antarctique.
Premier quartier le 30 (Sagittaire)

Octobre 2025
Pleine lune le 7 (Poissons)
Dernier quartier le 13 (Gémeaux)
Nouvelle lune le 21 (Vierge)
Premier quartier le 29 (Capricorne)

Novembre 2025
Pleine lune le 5 (Bélier)
Dernier quartier le 12 (Lion)
Nouvelle lune le 20 (Balance)
Premier quartier le 28 (Verseau)

Décembre 2025
Pleine lune le 5 (Taureau)
Dernier quartier le 11 (Lion)
Nouvelle lune le 20 (Sagittaire)
Premier quartier le 27 (Poissons)

Où et quand observer la Lune toute l’année ?
Exception faite des quelques jours qui entourent la nouvelle lune, notre voisine est toujours visible à un moment ou à un autre de la journée ou de la nuit. Le tableau ci-dessous vous indique où la chercher en fonction de sa phase. Il est utilisable quel que soit votre lieu d’observation sur la Terre, mais pour les observateurs situés au nord du tropique du Cancer, la Lune franchit le méridien au-dessus de l’horizon sud, alors que pour ceux qui sont situés au sud du tropique du Capricorne, elle le coupe au-dessus de l’horizon nord.

Phases se lève est du ciel au plus haut ouest du ciel se couche
Croissants du soir juste après le lever du Soleil  le matin juste après midi l’après-midi juste après le coucher du Soleil
Premier quartier à midi l’après-midi au coucher du Soleil au début de la nuit en milieu de nuit
Gibbeuse croissante l’après-midi au coucher du Soleil au début de la nuit en milieu de nuit en fin de nuit
Pleine lune au coucher du Soleil au début de la nuit en milieu de nuit en fin de nuit au lever du Soleil
Gibbeuse décroissante au début de la nuit en milieu de nuit  en fin de nuit au lever du Soleil  le matin
Dernier quartier en milieu de nuit en fin de nuit au lever du Soleil  le matin à midi
Croissants du matin  juste avant le lever du Soleil le matin juste avant midi  l’après-midi juste avant le coucher du Soleil

En outre, selon votre position géographique et le moment de l’année, Séléné sera plus ou moins haute dans le ciel. Notre satellite suit en effet approximativement la trajectoire du Soleil et la hauteur de ses différentes phases change en fonction de la saison, comme je l’indique dans le second tableau, valable pour la latitude de la France métropolitaine ; ce tableau ne tient pas compte de l’inclinaison de l’orbite lunaire, il convient donc parfois d’ajouter ou de retirer jusqu’à près de 5° aux valeurs indiquées.

  Premier quartier Pleine lune Dernier quartier
Février-Mars-Avril 70° 45° 22°
Mai-Juin-Juillet 45° 22° 45°
Août-Septembre-Octobre 22° 45° 70°
Novembre-Décembre-Janvier 45° 70° 45°

Si vous possédez un instrument et que vous souhaitez observer la Lune, il est évident que les meilleures périodes changent selon la phase. Plus notre satellite se situe haut dans le ciel, moins l’épaisseur de l’atmosphère que sa lumière doit traverser est importante et plus les images ont une chance d’être stables et de bonne qualité. En simplifiant, on peut dire que, aux latitudes européennes, la fin de l’hiver et le début du printemps sont favorables à l’observation du premier quartier, alors que le dernier quartier est mieux placé de la fin de l’été au début de l’automne. Mais que ces indications ne vous empêchent pas d’observer la Lune quelle que soit sa hauteur lorsqu’une belle nuit se présente !

À lire également
Chaque mois, je vous propose de découvrir mes images du ciel dans ma Lettre du Guide du Ciel.

L’arbre d’Anna sous la Voie lactée.
© Guillaume Cannat 

Quelques rendez-vous à admirer dans le ciel de janvier

Le vendredi 3 janvier en fin d’après-midi, une heure avant le coucher du Soleil, si votre ciel d’hiver est bien bleu, tentez de repérer à l’œil nu l’éclat vénusien juste au-dessus du jeune croissant lunaire, à une trentaine de degrés de hauteur au sud. Leur écart apparent est de deux degrés, soit à peu près la largeur de votre index bras tendu, et vous pouvez les admirer côte à côte dans le même champ de jumelles. Deux heures plus tard, durant le crépuscule, ces astres brillent magnifiquement à une vingtaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud-ouest et ils sont donc très faciles à repérer si votre horizon est dégagé vers cet azimut. Une belle lumière cendrée fait luire la face nocturne de Séléné et lui donne un volume saisissant qui renforce la beauté de cette scène crépusculaire.
Le samedi 4 janvier au crépuscule, moins d’une heure après le coucher du Soleil, la Lune et Saturne sont collées l’une contre l’autre à plus de trente degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud-sud-ouest. Cette conjonction extrêmement serrée vaut déjà le coup d’œil, mais le spectacle ne fait que commencer. Quelques minutes plus tard – l’horaire précis dépend de votre position géographique : choisissez la ville la plus proche de vous dans le tableau voisin et prenez quelques minutes de marge –, le mouvement propre de la Lune l’amène à occulter Saturne. Il s’écoule près de soixante-dix minutes entre l’immersion et l’émersion de la planète et, même si vous pouvez la repérer au ras du limbe lunaire à l’œil nu, je vous conseille d’utiliser des jumelles que vous fixerez sur un support ou un trépied photographique pour que l’image reste bien stable pendant vos observations. Vous ne verrez pas les anneaux avec un grossissement de sept à dix fois puisqu’il faut un grossissement d’au moins trente fois pour les distinguer clairement ; ils apparaissent très minces en ce début d’année car la Terre va bientôt passer dans leur plan. Aux jumelles, en revanche, vous verrez très bien la diminution progressive de l’éclat du point saturnien, car le limbe lunaire met près de soixante-quinze secondes pour engloutir le disque et les anneaux, qui mesurent près de 300 000 kilomètres de diamètre.
 
                  Immersion     Émersion
Annecy       18 h 29 m      19 h 33 m
Bayonne     18 h 18 m      19 h 27 m
Guéret        18 h 23 m      19 h 31 m
Lille            18 h 25 m      19 h 33 m
Lyon           18 h 28 m      19 h 33 m
Montpellier 18 h 27 m      19 h 31 m
Nice           18 h 32 m      19 h 32 m
Paris           18 h 24 m      19 h 32 m
Quimper     18 h 16 m      19 h 27 m
Rochefort   18 h 19 m      19 h 29 m
Strasbourg 18 h 30 m      19 h 35 m
Toulouse    18 h 23 m      19 h 29 m
Heure légale française (temps universel + 1 h).

Note : en France métropolitaine, si vous observez Saturne le 7 et le 23 janvier en début de nuit avec une lunette ou un télescope, vous pourrez suivre sur le disque de la planète aux anneaux le passage de l’ombre de Titan, sa plus grosse lune. Consultez le site de l’Imcce pour en savoir plus…

Au cours de la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 janvier, la Lune gibbeuse croissante occulte les étoiles de la moitié sud de l’amas des Pléiades. La scène se déroule à une vingtaine de degrés au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest et il faut des jumelles ou une lunette pour en profiter car l’éclat lunaire est vraiment éblouissant à l’œil nu. Si vous avez pu observer la lente disparition de Saturne le 4 janvier dernier, l’extinction instantanée des étoiles de l’amas vous surprendra ; elles sont beaucoup plus volumineuses que cette planète, mais leur distance est tellement plus grande – plus de 350 années-lumière, soit 3,3 millions de milliards de kilomètres, contre 1,5 milliard de kilomètres pour Saturne ! – que leur diamètre apparent est infime. Le vendredi 10 janvier au soir, une bonne heure et demie après le coucher du Soleil, c’est au tour de Jupiter de recevoir la visite lunaire très loin au-dessus de l’horizon est.
Trois jours avant son opposition et alors que, grâce à l’excentricité prononcée de son orbite, elle circule au plus près de la Terre, la planète Mars passe l’ensemble de la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier sur la voûte céleste. Le 13 au crépuscule, moins d’une demi-heure après le départ du Soleil, il est possible de repérer le rubis martien à cinq degrés de hauteur au-dessus de l’horizon est-nord-est au sein des lueurs rosées de la ceinture de Vénus ; le disque lunaire le surplombe alors d’un peu plus de cinq degrés. Leur écart apparent diminue au fil de la nuit et, le mardi 14, plus d’une heure avant l’aube, ces deux astres semblent presque se toucher alors qu’ils survolent l’horizon ouest d’une trentaine de degrés. Avec des jumelles ou une lunette, on voit alors que le limbe lunaire septentrional « frôle » le petit disque martien orangé à moins de 0,2 degré d’écart. Ce rapprochement n’est qu’apparent puisque Mars est à plus de 96 millions de kilomètres de nous, contre près de 382 000 kilomètres pour la Lune cette nuit.
Le samedi 18 janvier au crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, Vénus et Saturne brillent à plus de vingt degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud-ouest et elles ne sont séparées que par deux petits degrés, un peu plus que le bout de votre petit doigt bras tendu. Vénus étant l’astre le plus éclatant du ciel – si l’on écarte la Lune et le Soleil –, vous pourrez l’identifier sans ambiguïté même si vous ne connaissez rien à l’astronomie ! Quant à Saturne, qui est près de deux cent fois moins brillante que sa voisine actuellement, elle n’est entourée que par les étoiles encore moins lumineuses de la constellation du Verseau, il n’y a donc pas de confusion possible. Ces deux planètes sont à moins de trois degrés d’écart durant quelques jours, vous avez donc plusieurs occasions de les repérer si la météo est capricieuse dans votre région.

Le ciel en janvier
Les observations du ciel commencent très tôt en janvier et peuvent durer plus de onze heures pour les plus motivés ! Deux heures après le coucher du Soleil, les étoiles d’Orion scintillent au-dessus de l’horizon sud-est et les trois étoiles alignées de la ceinture d’Orion – Alnitak, Alnilam et Mintaka – permettent d’identifier sans ambiguïté cette grande constellation, aussi bien en ville qu’en pleine nature. Autour de ce trio que l’on surnomme souvent les Trois Rois, Bételgeuse, Bellatrix, Rigel et Saiph tracent un vaste parallélogramme : la distance entre Bételgeuse et Rigel est d’une vingtaine de degrés. Les bras d’Orion agrandissent cette figure incontournable du ciel hivernal : dans une main, ce chasseur tient une massue qui s’élève vers les Gémeaux, dans l’autre, il brandit un bouclier ou une peau de bête devant le mufle du Taureau. Encore plus tard dans la soirée, quand Orion chemine au-dessus de l’horizon sud, il est facile de repérer sur sa gauche et un peu plus près de l’horizon l’éclat étourdissant de Sirius du Grand Chien, l’étoile la plus brillante de la sphère céleste, que la turbulence atmosphérique fait vivement scintiller. Bételgeuse, Sirius et Procyon (Petit Chien) délimitent le Triangle d’hiver. Remplacez Bételgeuse par Rigel et ajoutez Pollux des Gémeaux, Capella du Cocher et Aldébaran du Taureau pour dessiner l’immense Hexagone d’hiver. Si vous vivez sous un ciel dégradé par la pollution lumineuse, les étoiles très brillantes qui bornent le triangle et l’hexagone sont généralement visibles. Consacrez une sortie sous un ciel de meilleure qualité à une découverte plus complète des figures hivernales. Au fil de la nuit, la rotation terrestre emporte les astres vers l’ouest et les constellations du printemps (Lion, Vierge, Corbeau) puis de l’été (Cygne, Lyre, Scorpion) font leur apparition du côté est de la voûte céleste. Cette année, Vénus, Saturne, Jupiter et Mars sont visibles au début de la nuit, mais seul le vif éclat martien nous accompagne jusqu’à l’aube.

Carte du ciel visible en janvier 2025 vers la fin du crépuscule à la latitude de la France métropolitaine. Les cartes de ce billet peuvent être utilisées en Europe et dans le monde à l’intérieur d’une bande s’étendant de 38° à 52° de latitude nord. Si vous êtes à plus de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus haute dans votre ciel et, le soir, Jupiter sera d’autant plus proche de l’horizon sud-est. Si vous êtes à moins de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus proche de l’horizon nord et Jupiter sera plus éloignée de l’horizon sud-est. Cliquez sur la carte pour l’afficher en grand et l’imprimer pour votre usage personnel.
Cette carte montre le ciel visible en janvier 2025 à l’orée de l’aube à la latitude de la France métropolitaine. Attention, les cartes du ciel ne sont pas à l’envers ! Elles représentent simplement les astres qui sont situés au-dessus de nos têtes. Si vous vous allongiez avec la tête vers le nord et les pieds vers le sud, l’est serait bien à votre gauche et l’ouest à votre droite. Utilisez ces cartes en les imprimant et en les faisant tourner de telle sorte que le nom de la direction dans laquelle vous observez soit écrit à l’endroit. Les constellations et les étoiles que vous retrouverez dans la portion du ciel qui vous fait face sont toutes celles dont le nom est lisible sans trop pencher la tête. Les noms des constellations et de leurs principales étoiles sont indiqués, ainsi que le tracé des constellations les plus importantes ; ce tracé est parfois incomplet lorsque la figure est en partie cachée sous l’horizon. Le ciel est très vaste et les constellations qui semblent petites sur les cartes sont, en fait, très grandes : votre main ouverte et bras tendu cache ainsi à peine l’ensemble du Chariot de la Grande Ourse.
La vingt-troisième édition de mon guide consacré à l’observation du ciel à l’œil nu est disponible dans votre librairie habituelle. Elle est truffée de récits d’observations et de conseils pratiques, épicée d’informations encyclopédiques sur les planètes et les étoiles, et d’idées pour observer ou photographier facilement les plus beaux rendez-vous entre les planètes, le Soleil et la Lune visibles de janvier à décembre 2025.
Mon Calendrier Astronomique pour l’année 2025 est également disponible en librairie et il vous propose douze superbes images du ciel en très grand format (39 x 58 cm ouvert) ainsi que le rappel des rendez-vous célestes à ne pas manquer au fil des mois.
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