Nouvelle journée de manifestation dimanche 29 septembre de l’opposition au Venezuela, à deux mois du scrutin et de la victoire contestée de Nicolas Maduro à la présidentielle. Edmundo Gonzalez revendique toujours la victoire à cette élection, mais, poursuivi par les autorités vénézuéliennes et menacé d’être jeté en prison, il s’est exilé en Espagne où il a demandé l’asile. Ses partisans se sont réunis la veille un peu partout dans le pays, et dans le monde
Avec notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle
La stratégie de l’essaim, la nouvelle forme de manifestation, inaugurée hier, dans le pays et partout où se trouvent des Vénézuéliens. De petits groupes, peu organisés, qui se rassemblent de façon presque spontanée et se séparent tout aussi vite.
Pour Robinson, c’est la meilleure chose à faire : « C’est une façon de ne pas oublier ce qu’il s’est passé il y a deux mois, mais sans s’exposer à la répression et la violence de l’État. »
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« Il faut mieux qu’il soit libre plutôt que derrière les barreaux »
Hier à Caracas, les essaims étaient clairsemés. « Il n’y a pas grand monde !, constate Alicia, une autre manifestante. Je pense que c’est parce que les gens ont peur d’être détenus, ils ont déjà fait prisonniers plus de 2 000 personnes », souligne-t-elle.
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