Les États-Unis vont présenter lors de l’Assemblée générale de l’ONU des idées « concrètes » pour faire baisser la tension à la frontière entre Israël et le Liban et sont contre une invasion terrestre israélienne pour attaquer le groupe pro-iranien Hezbollah, a indiqué ce lundi 23 septembre un responsable américain.
« Nous avons des idées concrètes dont nous allons discuter cette semaine avec nos alliés et partenaires », a dit ce responsable à New York, alors que des frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait 492 morts lundi au sud Liban, parmi lesquels 35 enfants, selon les autorités de ce pays, qui a vécu sa journée la plus meurtrière en près d’un an d’échanges de tirs entre les deux parties.
« Nous sommes au bord d’une guerre totale »
Depuis New York, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a annoncé lundi que Paris demandait la convocation d’une « réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Liban cette semaine ».
« Nous sommes au bord d’une guerre totale », s’est pour sa part alarmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
L’armée israélienne a elle fait état d’un « grand nombre » de membres du Hezbollah tués dans la journée. Au total, l’opération « Northern Arrows » (Flèches du Nord) a frappé dans la journée « environ 1.600 cibles terroristes dans le sud du Liban et dans la vallée de la Bekaa », a-t-elle détaillé dans la nuit, soulignant que des « centaines de cibles du Hezbollah » avaient encore été frappées « ces dernières heures ».
Dans une vidéo, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a recommandé en fin de journée aux Libanais de « s’éloigner des zones dangereuses » dans l’attente de la fin de « l’opération ».
Article original publié sur BFMTV.com