vendredi, janvier 10

Les États-Unis ont peu réduit leurs émissions de gaz à effet de serre l’an dernier. Selon une première estimation, elles n’ont baissé que de 0,2 % en 2024 par rapport à 2023. Cette projection écarte les États-Unis de leur trajectoire, et ce, avant même l’entrée en fonction, le 20 janvier, de Donald Trump, défenseur des énergies fossiles.

L’étude de Rhodium Group, publiée ce jeudi 9 janvier 2024, montre que les États-Unis ont diminué de 0,2 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2023 et 2024. C’est une quasi-stagnation, après un recul des émissions de gaz à effet de serre estimé à 3,3 % l’année précédente.

Cette légère baisse est principalement liée au ralentissement de la production manufacturière, ralentissement notamment provoqué par des grèves et des catastrophes naturelles comme l’ouragan Hélène. Le ralentissement est contrebalancé par l’augmentation des déplacements, tout comme la demande en électricité due à un recours accru à la climatisation auxÉtats-Unis : de multiples records de chaleurs ont été battus l’an dernier.

Poursuivre les efforts engagés

Certes, les émissions ont baissé de 20 % par rapport à 2005, mais pour respecter leur engagement climatique, les auteurs de l’étude estiment que les États-Unis devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % par an entre 2025 et 2030. Une baisse que le pays n’a pas connue en dehors de périodes de récessions.

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