vendredi, juillet 5

Jeudi 4 juillet, près de cinquante millions de Britanniques élisent leur nouveau Parlement, et, par extension, leur nouveau gouvernement. Depuis le début de l’année, l’issue du scrutin fait peu de doute. Les conservateurs, au pouvoir depuis 2010, devraient être largement distancés par les travaillistes. Cependant, cette victoire annoncée est loin d’être un plébiscite pour les idées du Labour.

De notre correspondante à Londres,

Jeune diplômé, Jo a suivi la campagne d’un œil distrait. Avant même que les élections ne soient convoquées, le jeune homme sait déjà quelle case il cochera sur son bulletin de vote : « Je voterai travailliste, annonce-t-il. Je ne suis pas d’accord avec tout, mais il faut du changement. Les Conservateurs nous mènent dans la mauvaise direction depuis trop longtemps. »

Le Parti travailliste a en effet repoli son image depuis les législatives de 2019. À l’époque, dirigé par le très à gauche Jeremy Corbyn, le Labour avait perdu 60 sièges. Moins d’un an plus tard, Jeremy Corbyn est remplacé par l’avocat Keir Starmer, plus centriste, qui promet de réformer le parti, après des nombreuses accusations d’antisémitisme.

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