jeudi, octobre 10

En Haïti, une vague de violence et une situation humanitaire catastrophique ont forcé plus de 700 000 personnes, pour moitié des enfants, à fuir leur domicile. Ces jeunes qui cherchent un moyen de survivre sont facilement recrutés par les gangs. Ces derniers contrôlent à peu près 80 % de la capitale Port-au-Prince.

Guerres, changement climatique, migrations, agressions sexuelles, cyberharcèlement, mariages forcés, maladies mentales et suicides : les enfants sont les premières victimes des crises présentes un peu partout dans le monde. Le constat dressé par la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la lutte contre la violence à l’égard des enfants, Najat Maalla M’jid, dans un rapport présenté ce jeudi 10 octobre à l’Assemblée générale des Nations unies, est glaçant.

En Haïti, des milliers d’enfants touchés par la pauvreté et la faim ont rejoint des groupes criminels, où ils sont contraints de participer à des activités illégales et sont confrontés à des abus. Selon l’organisation Human Rights Watch (HRW), « On estime que 30 % des membres des groupes criminels sont des mineurs. Et ce que nous avons identifié dans notre dernier rapport, lors de notre dernière visite fin juillet, c’est que ce chiffre est en augmentation : ces groupes accueillent plus d’enfants et de mineurs pour se préparer à de possibles opérations et confrontations avec la police nationale haïtienne, et avec la mission d’appui à la sécurité autorisée par les Nations unies l’année dernière », rapporte Nathalye Cotrino, chercheuse au bureau de crises, conflits et armes de HRW.

Une grave insécurité alimentaire

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