vendredi, octobre 4

La grève “historique” dans les ports américains de la côte Est et du Golfe du Mexique “a été suspendue et un accord provisoire a été conclu” sur les salaires, rapporte ABC News.

Le syndicat des dockers (ILA) et l’Alliance maritime des États-Unis (USMX), qui représente leurs employeurs, ont annoncé jeudi soir l’arrêt de “toutes les actions syndicales en cours” et la reprise de “toutes les activités couvertes par le contrat-cadre, avec effet immédiat”.

Ce dénouement rapide – la grève avait commencé mardi – est intervenu “après que les employeurs portuaires ont proposé une augmentation de salaire de 62 % sur six ans”, soit davantage que les 50 % offerts initialement par l’USMX, mais moins que les 77 % réclamés par les dockers, précise le Wall Street Journal.

“Les parties ont également convenu de prolonger le contrat-cadre en cours jusqu’au 15 janvier 2025”, le temps de “négocier toutes les autres questions en suspens, y compris la demande du syndicat d’interdire toute automatisation dans les ports”, souligne NPR.

L’accord met fin à une grève qui avait fermé les ports du Maine au Texas, et menaçait de perturber profondément la chaîne d’approvisionnement, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour l’économie américaine.

« Bombe à retardement politique »

“Environ trois-cinquièmes du trafic annuel de conteneurs transitent par les ports de la côte Est et de la côte du Golfe, notamment le port de New York et du New Jersey – le troisième plus actif du pays – et les ports en pleine croissance de Virginie, de Géorgie et du Texas”, note le New York Times.

“Les ports de la côte Ouest, restés ouverts pendant la grève, frisaient leur capacité maximale et n’auraient pas pu absorber beaucoup plus de marchandises détournées des ports de la côte Est”, ajoute le titre américain.

L’accord permettra donc “d’épargner à l’économie américaine les pires perturbations que l’arrêt de travail aurait pu provoquer”, insiste le Washington Post. Mais “il met également un terme à un problème délicat pour l’administration Biden, à moins de cinq semaines de l’élection présidentielle, dont la gestion de l’économie par la Maison-Blanche est un enjeu clé”, relève le quotidien de la capitale.

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