mardi, novembre 19

Le temps joue-t-il en faveur de la Russie, 1 000 jours après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine ? À première vue, « l’opération militaire spéciale » lancée par Vladimir Poutine, le 24 février 2022, marque des points. Après avoir tenu bon face à la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, les forces armées russes ont elles-mêmes relancé une offensive depuis octobre. Elles grignotent méthodiquement le Donbass et ont pris des villes pourtant transformées en véritables places fortes : Bakhmout, Avdiivka et Vouhledar.

L’offensive ukrainienne dans l’oblast russe de Koursk, en août 2024, a certes créé la surprise, mais n’a pas fondamentalement changé la dynamique en faveur de la Russie. Cette dernière relance, alors que l’hiver arrive, des salves massives de drones et de missiles balistiques visant les villes et les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Rien que pour le 17 novembre, l’armée de l’air ukrainienne affirme avoir abattu 102 missiles et 42 drones dans une des frappes les plus puissantes depuis le 26 août dernier. Un missile a frappé Odessa le 18 novembre, tuant huit civils et blessant plusieurs autres.

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