mercredi, octobre 2

Ils font aujourd’hui partie du paysage politique américain. Avant les conventions estivales, les candidats à la présidence des États-Unis font du speed dating pour déterminer leur partenaire idéal et choisir un colistier susceptible de les aider à remporter l’élection. Cette année, les aspirants à la vice-présidence sont J. D. Vance et Tim Walz, qui ont débattu devant les caméras, mardi soir.

Cela n’a pas toujours été ainsi. On l’oublie souvent, mais le bureau de la vice-présidence a failli ne jamais exister. Les pères fondateurs ne l’ont pas mentionné pendant les trois premiers mois de la convention de Philadelphie, et ont fini par l’ajouter dans la Constitution pour régler les problèmes de succession de la présidence.

À LIRE AUSSI Présidentielle américaine : J. D. Vance donne une leçon à Tim Walz dans un débat cordial

Lors des premières élections, c’est un lot de consolation pour le candidat arrivé second. John Adams, qui perd face à George Washington, dira à sa femme qu’il a hérité du mandat « le plus insignifiant jamais créé par l’homme ». Mais la fonction se trouve à « une respiration » (ou un « battement de cœur ») du poste de commandant en chef.

Quand Dick Cheney s’autosélectionne

Qu’est-ce qui fait un bon « running mate » ? Les candidats cherchent avant tout un partenaire capable de combler leurs lacunes. JFK choisit Lyndon Johnson, du Texas, pour l’aider dans les États du Sud. Dick Cheney, chargé du processus de sélection d’un partenaire pour George W […] Lire la suite

Partager
Exit mobile version