dimanche, octobre 27

Jane Goodall est une pionnière de la reconnaissance de la conscience animale, un sujet qui occupe aujourd’hui une place centrale dans de nombreuses recherches scientifiques. Première écologiste à être entrée au musée Grévin en décembre dernier, elle a reçu en 2021 le prestigieux prix Templeton qui récompense « le progrès dans la compréhension des réalités spirituelles ».

De passage à Paris, où elle a donné une conférence à l’Unesco, le samedi 19 octobre, devant 1 400 personnes, à l’instar de Claude Lévi-Strauss ou du pape, cette femme pleine d’esprit et de caractère, à l’énergie contagieuse, s’est confiée au Point sur son rapport à la spiritualité qui a guidé sa vie, entre émerveillement et transcendance. Elle a également évoqué l’héritage qu’elle souhaite léguer aux générations futures. Vêtue d’une doudoune Patagonia, d’un jean et d’un pull grenat, un pendentif en forme de continent africain scintillant à son cou, elle était, comme toujours, accompagnée de Mister H, son singe en peluche tenant une banane, la mascotte de ses combats pour la protection des primates.

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Le Point : Lorsque vous donnez des conférences, votre aura est paisible, calme, mais aussi pleine d’espoir. Vous arrive-t-il de ressentir des émotions fortes après une conférence ?

Jane Goodall : D’un côté, je me sens épuisée, complètement vidée. De l’autre, lorsque je reçois une réponse du public, comme ce fut le cas samedi lors de la conférence à l’Une […] Lire la suite

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