lundi, mai 20

Au Chili, plus de quatre ans se sont écoulés depuis la crise sociale qui avait éclaté en octobre 2019 et où la population réclamait de meilleures conditions de vie. De grandes manifestations avaient duré pendant plusieurs semaines partout dans le pays, et des débordements avaient donné lieu à des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Trente quatre personnes sont mortes et selon l’Institut national des Droits de l’Homme plus de 3.500 civils ont été blessés, même si ce chiffre serait en réalité plus élevé. Et parmi les victimes des centaines de personnes ont subi des traumatismes oculaires causés principalement par des tirs de flash-ball. Ces éborgnés, symbole de la violence parfois extrême des carabiniers, se sentent aujourd’hui bien seuls, complètement abandonnés par l’État chilien.

de notre correspondante à Santiago,

Au Chili, plus de 450 personnes ont partiellement ou totalement perdu la vue en l’espace de quelques semaines, durant ces manifestations.

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Un chiffre inédit, comme l’explique Patricio Bustamante, professeur à la faculté de Médecine de l’Université du Chili. « Il y a eu quelques comparaisons avec le conflit entre Israël et les Palestiniens mais il n’y a pas dans la littérature scientifique d’autres cas avec autant de victimes de traumatismes oculaires et dans un laps de temps si court. »

Mais c’est aussi dans les petites choses simples de la vie quotidienne que tout a changé.

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