En République démocratique du Congo (RDC), le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, gouverneur du Sud-Kivu et l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu durcissent le ton contre l’exploitation illégale des minerais. Dans leur collimateur, figurent les entreprises à capitaux chinois.
Avec notre correspondant à Bukavu, William Basimike
En l’espace de trois semaines, vingt ressortissants chinois ont été arrêtés, en provenance des différents sites miniers de RDC, soit avec des minerais ou bien de grosses sommes d’argent en leur possession.
Dans son adresse à la presse, le gouverneur Jean-Jacques Purusi insiste sur la nécessité d’un partenariat gagnant-gagnant avec les investisseurs étrangers.
« On n’est pas contre les investisseurs chinois. Ces entreprises minières qui exploitent souvent à 99% illégalement dans la province du Sud-Kivu… il faut qu’on stoppe cette spirale et qu’on les mette dans la légalité. Voilà pourquoi nous sommes vraiment déterminés et décidés à continuer les investigations, capturer les minerais exploités illégalement et les remettre dans les coffres de l’État, afin que cela crée le développement », insiste-t-il.
Besoin de moyens
Le dernier budget provincial voté prévoit 6 millions de dollars américains de dépenses chaque mois. Le gouverneur Purusi dit avoir besoin de moyens pour mener sa politique.
Début janvier, la société civile a dénoncé la complicité de proches du président Tshisekedi. Samedi soir, les deux élus du Sud-Kivu ont assuré que la famille du chef de l’État n’est pas impliquée dans l’exploitation illégale de minerais au Sud-Kivu.
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