Les romans qui composent la collection exclusive « Le monde de Simenon », éditée par Le Monde, sont considérés comme l’essence du travail de cet auteur, qui n’aura cessé d’épurer et d’anoblir son style rigoureux et net. La couverture de chaque ouvrage a été réalisée par le bédéaste et illustrateur Jacques de Loustal. En cadeau, un dossier spécial replaçant la vie et l’œuvre de l’auteur dans le contexte historique, artistique, littéraire, et social de son époque.
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Volume 1. « Le Passager du “Polarlys” »
Le Polarlys, parti de Hambourg pour le nord de la Norvège, est le théâtre de l’assassinat d’un policier, embarqué à la dernière minute. Le capitaine apprend, grâce à un journal découvert dans la cabine de la victime, que son navire abrite un criminel en cavale. Passagers et membres d’équipage sont autant de suspects. Qui, parmi eux, est coupable ? Le mystérieux Ericksen que personne n’a vu ? Cette jeune femme aux nerfs fragiles ? Cet individu antipathique ? Le troisième officier, frais émoulu de l’école navale ? Ou l’intrigant soutier, qui disparaît et sur lequel pèsent tous les soupçons ?
Volume 2. « La Mort de Belle »
Belle a été étranglée dans la chambre qu’elle occupe chez les Ashby, un couple sans histoire. Spencer Ashby a passé la soirée seul à la maison tandis que sa femme était chez des amis et Belle au cinéma. Les interrogatoires de la police et du coroner sont pour ce modeste enseignant une épreuve qui l’ébranle d’autant plus qu’il se retrouve suspendu de ses fonctions et ostracisé par la communauté de son village du Connecticut.
Volume 3. « Les Volets verts »
Monstre sacré de la scène et de l’écran, Emile Maugin possède tout ce qu’on peut souhaiter – le talent, la gloire, la richesse – mais il travaille trop, boit trop, et se montre tyrannique. A l’approche de la soixantaine, il apprend d’un médecin qu’il a le cœur fatigué et qu’il arrive au bout du chemin. Cette nouvelle est le point de départ d’un retour sur lui-même : il se remémore son parcours, son enfance misérable, les vaches maigres puis le succès – et regrette de ne pas avoir cédé jadis au rêve modeste d’une maison aux volets verts, symbole de réussite et de sécurité.
Volume 4. « La neige était sale »
Logeant dans la maison close que tient sa mère, Frank Friedmaier a la vie facile en ces temps de disette, mais il aspire à autre chose. C’est ainsi qu’il poignarde à mort un sous-officier de l’armée d’occupation, comme un rite initiatique. Tout devient possible pour qui s’exonère de la morale, et Frank se lance avec cynisme dans des actions de plus en plus abjectes. La rédemption peut-elle exister pour une âme d’une telle noirceur ?
Volume 5. « Les Anneaux de Bicêtre »
René Maugras sort doucement du coma. Une attaque a foudroyé ce grand patron de presse et il gît à présent dans un lit d’hôpital, hémiplégique. Il observe autour de lui le ballet des infirmières et des médecins, l’attitude de ses visiteurs aux conseils infantilisants. Plongeant en lui-même, il découvre un autre homme, « d’une lucidité plus aiguë que dans la vie ordinaire ». Il analyse alors son parcours depuis son enfance à Fécamp, celui de ses amis, les relations complexes qu’il entretient avec sa femme, et écoute le son des cloches qui s’éloigne en anneaux concentriques.
Volume 6. « Le Relais d’Alsace »
Une forte somme d’argent a été dérobée dans une chambre du Grand Hôtel qu’occupent les Van de Laer. M. Serge, qui réside au Relais d’Alsace, situé en face, est aussitôt soupçonné du forfait par Mme Van de Laer, qui croit reconnaître en lui un bandit rencontré jadis, mais il prouve aisément son innocence. Un policier venu de Paris pour enquêter a l’intuition qu’un audacieux escroc international, le Commodore, est mêlé à l’affaire. Et ce M. Serge lui ressemble étrangement…
Volume 7. « La Maison du canal »
A la mort de son père, médecin à Bruxelles, le tuteur d’Edmée l’envoie vivre chez une de ses tantes. Mais l’arrivée de la jeune fille dans l’immense domaine flamand coïncide avec le décès soudain de son oncle. Alors que le malheur semble s’être abattu sur la maison, Edmée découvre le pouvoir que sa beauté exerce sur Fred et Jef, ses deux cousins, et se risque à un dangereux jeu de séduction.
Volume 8. « L’Homme de Londres »
Par un soir d’hiver à Dieppe, Louis Maloin, aiguilleur à la gare maritime, observe le port depuis sa cabine. Une bagarre sur le quai attire soudain son attention. Teddy Baxter, qui débarque tout juste d’Angleterre, est assommé par Pitt Brown, et coule à pic dans l’eau du bassin, en entraînant avec lui une valise. Maloin s’empresse de la récupérer et est stupéfait de ce qu’il y trouve.
Volume 9. « Le Fond de la bouteille »
Patrick Ashbridge, avocat respecté, vit à Tumacacori, un village des Etats-Unis à la frontière mexicaine. Un soir, après une virée dans un bar, il trouve devant chez lui son frère, Donald, qu’il n’a pas vu depuis des années. Ce dernier s’est évadé de prison et veut rejoindre le Mexique. Mais une rivière en crue empêche toute traversée. La présence de Donald au village va bouleverser la tranquillité de la petite communauté d’éleveurs, et mettre face à face les deux frères, déchirés entre ressentiment et culpabilité.
Volume 10. « La Chambre bleue »
Tony Falcone et Andrée Despierre, qui s’étaient perdus de vue depuis la fin de leur enfance, deviennent amants un soir de septembre. Au cours des mois suivants, ils se retrouvent à plusieurs reprises dans la « chambre bleue » de l’Hôtel des voyageurs. Leur liaison est enivrante, passionnée… et dangereuse. Un jour, il s’en faut de peu que le mari d’Andrée, par hasard, ne les surprenne.